Sauvetage in-extremis d'un chien enfermé dans une machine à laver, une plainte a été déposée

Policiers et pompiers sont intervenus chez un couple de Palois pour sauver une chienne victime de violences. L’animal avait, en effet, été enfermée dans un lave-linge par le conjoint de sa propriétaire. Heureusement, le canidé y a miraculeusement survécu. Une plainte a été déposée à l’encontre de l’individu.

Illustration : "Sauvetage in-extremis d'un chien enfermé dans une machine à laver, une plainte a été déposée "

Louna, une chienne croisée Jack Russell Terrier / West Highland White Terrier de 2 ans, a été sauvée in extremis. Comme le relate le site de la Fondation 30 Millions d’Amis, elle a été découverte et prise en charge juste à temps par les secours au domicile de ses maîtres à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques.

C’est le conjoint de la propriétaire de Louna qui avait placé la chienne dans le lave-linge et mis l’appareil en marche. Avertis par les pompiers, les policiers sont intervenus et l’un d’eux a arrêté la machine, puis en a fait sortir le quadrupède.

La chienne avait avalé de l’eau, « saignait du museau » et présentait « des rougeurs sur le dessus de la tête », d’après les propos de la maîtresse rapportés par la Fondation 30 Millions d’Amis.

Louna a été examinée par Agnès Caillard, vétérinaire auprès de la Fondation. Elle indique qu’elle était en état d’hypothermie, et souffrait d’un œdème pulmonaire ainsi que d’autres lésions : hématomes, ecchymoses, ulcères cornéens.

Sa propriétaire assure que la chienne se porte mieux depuis cette terrible épreuve, même si elle en conserve encore des traces.

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Elle a déposé une plainte contre le mari, qui devra donc en répondre devant la justice. Elle pourra compter sur le soutien de la Fondation 30 Millions d’Amis, mais aussi de la Fondation Brigitte Bardot, qui se sont constituées partie civile dans cette affaire.

S’il est reconnu coupable, l’auteur de ces actes encourt 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Des peines complémentaires peuvent également être prononcées, comme l’interdiction de détenir un animal.

2 commentaires

  • Nicole GIRARDET a écrit : 15/12/20

    Encore faudrait-il que la justice fasse son oeuvre et que les juges appliquent l'article 521.1 du code pénal en décidant des peines les plus lourdes. Malheureusement, ces messieurs les magistrats semblent ne pas prendre au sérieux les affaires de maltraitance animale et se débarrassent vite fait du problème en condamnant les coupables aux peines les plus légères. Si la peine est de la prison, ce sera avec sursis, s'il y a interdiction de détenir un animal, ce sera pendant 3 ou 5 ans alors que la plupart des cas méritent que ce soit une interdiction à vie et avec suivi. Ce tortionnaire sortira sans doute du tribunal avec un permis de recommencer, ce qui ne risque pas de faire baisser la maltraitance animale. Dans un autre monde, la meilleure punition serait d'enfermer cet individu dans une machine industrielle et de lui faire faire quelques tours de "manège". Mais ceci est une autre histoire ...

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  • Invité

    Invité a écrit : 16/12/20

    je ne comprends pas trop cette malheureuse histoire. En effet, ce sont les policiers, avertis par les pompiers, qui ont arrêté la machine à laver ????? mais où était la maîtresse du chien ????? qui a averti les pompiers ???? je ne comprends pas pourquoi la maîtresse n'a rien fait pour son chien ???? il est dit qu'elle a porté plainte contre son mari ???? sont-ils bien mariés ??? car il risque de recommençer et pourquoi a t'il fait cet acte de cruauté ???? j'avoue que je ne pige pas......et le chien va rester dans "cette ambiance" entre "l'autre" et la maitresse ???

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