Selon cette étude, les chiens détectent les infections pulmonaires, même les plus bénignes !
Une étude vient de révéler que des chiens étaient capables de détecter les principaux agents pathogènes responsables d’infections pulmonaires. Une avancée considérable, notamment pour les malades de la mucoviscidose, qui voient ici une façon d’être pris en charge précocement. Un gain de temps non négligeable.
L’European Respiratory Journal vient de publier les conclusions d’une étude qui pourrait bien simplifier la vie des personnes atteintes de mucoviscidoses. Mieux, de les soulager en amont que certains symptômes apparaissent, comme ceux étant la conséquence d’une infection pulmonaire.
Des chercheurs de l'Imperial College de Londres et du Cystic Fibrosis Trust ont pu démontrer que des chiens formés pouvaient détecter dans l’organisme la présence, même infime, des bactéries responsables d’infections pulmonaires.
Et notamment l’agent bactérien numéro 1 en termes de responsabilité de cette maladie : Pseudomonas aeruginosa. Les canidés, entraînés rigoureusement, sont parvenus à reconnaître cet agent bactérien (Pa) des autres bactéries pathogènes, moins agressives. Ainsi, ces chiens renifleurs formés par la Medical Detection Dogs, une organisation caritative du Royaume-Uni, peuvent aujourd’hui sauver des vies, en détectant de façon plus précoce les symptômes des infections pulmonaires.
Une « remarquable contribution des chiens à sauver des vies humaines »
De fait, la mise en place d’un traitement sera réalisée avant que la situation du patient atteint de mucoviscidose ne se dégrade. Le professeur Jane Davies, de l'Imperial College de Londres, parle d’une « avancée excitante ». Cette formation « réussie » va servir de « base pour tester les échantillons auprès de patients ». Ainsi, on pourrait imaginer que les « patients atteints de mucoviscidose renvoient des échantillons afin que des chiens puissent les vérifier à distance. »
De son côté, le docteur Claire Guest, directrice générale et cofondatrice de Medical Detection Dogs, fait observer que les résultats de cette étude montrent la « remarquable contribution des chiens à sauver des vies humaines ». Des résultats qui ne cessent de « l’étonner » sur les multiples capacités de ces animaux. « Ils ont un odorat très sensible, une loyauté sans faille envers leurs propriétaires et la capacité à redonner de l’espoir. » Oui, cette nouvelle méthode de détection pourra sans aucun doute sauver de nombreuses vies et limiter des antibiotiques à large spectre, qui ne font que retarder la prise en charge du patient !
Par Norman Bougé
Rédacteur & Community Manager
Rédacteur spécialisé et Community Manager, Norman est également l’heureux propriétaire d’un chat de gouttière de 5 ans nommé Ragnar. Avec sa plume facétieuse et aiguisée (fidèle à son esprit), c’est lui qui vous déniche l’essentiel des actualités de Woopets et anime la communauté avec passion et humour sur notre page Facebook.
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