Selon une étude, la perte d’un animal de compagnie serait parfois plus douloureuse que la perte d’un proche !
Un Français sur 2 possède un animal de compagnie. Autant dire que les chiens, chats et autres animaux de compagnie occupent une place importante dans notre quotidien ou nos familles. A tel point que la perte de nos amis à 4 pattes serait, pour certains, plus difficile à vivre que la mort d'un proche. C’est du moins ce qu'affirme une étude menée par Gfk.
D’après une étude menée par le département de psychologie de l’Université du Lancashire central, la perte d’un chien est aussi difficile à surmonter que celle d’un proche. Cela est parfois exacerbé par le fait qu’il n’y ait pas véritablement de rituel religieux ni d’avis de décès pour annoncer le deuil d’un animal. Certaines personnes ont donc le plus grand mal à traverser cette épreuve.
Frank T. MCAndrew raconte que l’expérience la plus déchirante de sa vie a été l’euthanasie de sa chienne Murphy. « Je me souviens l’avoir regardée dans les yeux avant qu’elle les ferme à tout jamais. On pouvait y lire autant de confusion que de réconfort. Nous étions là pour la rassurer » explique-t-il à Quart.
Une relation maître-animal plus enrichissante !
Selon Quart, les chiens sont la seule espèce animale à avoir évolué pour répondre à nos attentes. Ils nous comprennent, nous aiment et nous protègent. Au fil du temps, ils ont appris à devenir des animaux sociables, capables d’interagir avec des êtres humains. Brian Hare, anthropologue, a d’ailleurs détaillé ce phénomène dans une étude. Les propriétaires de chiens étaient plus heureux que la moyenne.
« Dans certains cas, les propriétaires de chiens peuvent retirer une plus grande satisfaction affective de la part de leur animal de compagnie que de la part d'un autre être humain» approuve John Archer.
Le chien : un membre de la famille à part entière
Julie Axelrod est psychologue et affirme que perdre son chien est effectivement bien plus que perdre un simple animal. Avec lui s’envole un réel compagnon, fiable, fidèle et sincère. Il n’y a plus de réconfort et moins de sécurité.
Dans le cadre d’une famille, la mort d’un chien implique de retrouver un certain équilibre. Il y a des personnes qui ont bâti leur vie autour de celles de leurs chiens et vivent au rythme de leurs besoins : repas, sorties, toilettages, etc. Ce changement soudain de rythme et le fait de se retrouver sans responsabilité occasionnent un stress supplémentaire chez l’Homme.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
2 commentaires
Invité a écrit : 04/05/18
Merci pour votre article peu de personnes comprennent mon chagrin mon bébé poilu m'a quitté le 1 mars et je n'arrive toujours pas remonter la pente il me manque tellement
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Nicole GIRARDET a écrit : 15/05/18
J'ai perdu mon amour de chatte le 16 mars, elle avait 15 ans et souffrait d'IRC. Je la pleure toujours bien qu'ayant adopté un autre chat une semaine après. J'ai très vite aimé ce deuxième chat qui est lui aussi une boule d'amour mais qui n'est pas là pour m'aider à faire mon deuil mais pour recevoir l'amour que j'ai à donner. Les chats sont eux aussi des membres de la famille à part entière et il est possible de créer avec eux une relation quasi fusionnelle.
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