Son chien euthanasié par erreur par une clinique vétérinaire. 8 mois plus tard, elle attend toujours des explications

Depuis près de 8 mois, Arlene Fougere attend des explications autour du décès de son chien Cooper, euthanasié par erreur. L’enquête ouverte par l’association vétérinaire après son dépôt de plainte n’a toujours pas été bouclée.

Illustration : "Son chien euthanasié par erreur par une clinique vétérinaire. 8 mois plus tard, elle attend toujours des explications"

Son chien lui manque terriblement. La disparition de Cooper a « bouleversé la vie » d’Arlene Fougere, comme elle le confiait au Chronicle Herald ce dimanche 28 mars.

Cette habitante de Meat Cove, village situé sur l’île de Cap Breton en Nouvelle-Ecosse (Est du Canada), ne sort quasiment plus de chez elle depuis août dernier et le décès de son Husky Sibérien de 9 ans.

Une erreur aux conséquences tragiques

Ce jour-là, Arlene Fougere avait emmené Cooper chez le vétérinaire pour une douleur à la patte. Elle assure que, hormis cette gêne, le chien était en bonne santé. En raison des restrictions liées à la crise sanitaire, le praticien est intervenu sur le parking de la clinique Highland Animal Hospital à Ingonish.

Il s’est approché du Husky et de sa maîtresse en tenant un garrot. Arlene Fougere pensait qu’il allait prélever du sang pour analyse. Sans dire un mot, le vétérinaire a réalisé une injection qui allait endormir son ami à 4 pattes pour toujours.

Horrifiée, Arlene Fougere n’en croyait pas ses oreilles lorsque le vétérinaire reconnaissait qu’il venait d’euthanasier Cooper par erreur. Il lui a expliqué que 3 euthanasies de chiens avaient été programmées ce jour-là et qu’il pensait que son Husky en faisait partie.

Un travail de deuil encore plus difficile en l’absence de réponse

Elle a porté plainte auprès de l’association des vétérinaires de Nouvelle-Ecosse (NSVMA), qui a ouvert une enquête. Jusqu’à ce vendredi 26 mars, il n’y avait aucune évolution dans le dossier. Brian MacInnis, de la NSVMA, s’est contenté de confirmer par mail, en fin de semaine dernière, que la plainte avait bien été reçue et que les éléments de l’affaire étaient en cours d’étude par un panel.

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Ledit panel est constitué de 5 personnes, dont 4 vétérinaires. Brian MacInnis a ajouté qu’il ne savait pas encore dans quel délai l’enquête serait terminée.

« C’est très frustrant », déplore Arlene Fougere, qui souhaite simplement « obtenir justice pour Cooper ». Pour elle, la vie n’est plus la même de toutes les manières, qu’il y ait décision de la part de l’association vétérinaire ou pas. Cela fait près de 8 mois qu’elle reste cloîtrée à son domicile et n’a même pas la force de se séparer des affaires de Cooper.

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