Traumatisé par sa vie de cobaye de laboratoire, ce chien découvre enfin la chance de vivre une vie normale !
De l’âge de 3 mois jusqu’à son sauvetage, Bea ignorait totalement ce que c’était que de mener une vie de chien normale. Et pour cause : elle était encagée en permanence dans un laboratoire.
Alors qu’elle n’était encore qu’un chiot de 12 semaines, Bea, une femelle Beagle, avait été envoyée dans un laboratoire en Hongrie. Elle vivait dans une cage et était utilisée pour des expérimentations, comme le rapporte The Dodo. Elle n’avait pas de nom à l’époque, mais seulement une matricule tatoué à l’intérieur de l’oreille.
Shannon Keith, fondatrice et directrice de Beagle Freedom Project (BFP), ignorait quel genre de test on faisait subir à cette chienne, l’établissement s’étant contenté de lui assurer qu’elle ne recevait « rien de majoritairement invasif ». Avait-on essayé des médicaments, des cosmétiques ou d’autres substances sur le pauvre animal ? On ne le saura peut-être jamais. Ce qui est sûr, c’est que cette triste première phase de sa vie l’avait profondément traumatisée.
La seconde, beaucoup plus heureuse, a commencé avec son sauvetage en décembre 2016. Bea était alors très timide, épuisée, terrifiée par toutes les nouveautés qu’elle découvrait en quittant le laboratoire. Même les choses les plus banales, comme les voitures, l’aspirateur ou d’autres bruits du quotidien lui faisaient peur. Elle ne savait même pas boire ou manger dans une gamelle.
Adoptée par une femme répondant au nom de Tina Lobel, elle a peu à peu appris auprès de cette dernière à devenir une chienne comme les autres. Mais le chemin était très long. Il a fallu d’abord la nourrir à la main, lui faire suivre des séances d’hydrothérapie pour renforcer ses muscles affaiblis par l’enfermement, l’exigüité et l’inactivité, lui faire comprendre qu’elle n’avait plus rien à craindre.
Un processus dans lequel les autres chiens de sa nouvelle famille, Rufus le Labrador-Retriever et Chip le Terrier, l’ont énormément aidée. Surtout Rufus, aux côtés duquel elle passait le plus de temps, car sa présence semblait la rassurer.
Bea a encore des sursauts et prend peur lorsqu’elle entend un bruit inhabituel, mais elle progresse de jour en jour. Désormais, elle joue à la balle, va à la plage, découvre les bois, s’amuse dans les parcs… Elle se met même à réclamer à manger, chose qu’elle ne faisait pas auparavant, puisqu’on la nourrissait « machinalement » et simplement pour la garder en vie.
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En somme, Bea découvre la vie de chien dont elle avait été cruellement privée et s’en émerveille chaque jour.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
1 commentaire
Invité a écrit : 29/05/20
pauvre chienne. Merci de l'avoir sauvée de ce labo de Merde !!! (et les autres ????). Merci de l'avoir adoptée et de la rendre heureuse (magnifique photo des 3 ensemble et dans le panier)
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