Un Aéroport coréen utilise des chiens renifleurs clonés

Un Aéroport de Corée du Sud utilise de nombreux chiens renifleurs pour assurer sa sécurité, pour faire barrage à la drogue et aux explosifs. Mais 4 chiens sur 5 sont clonés ! Une pratique qui se répand de plus en plus dans ce pays. De quoi faire se réagir les associations de protection animale, qui condamnent ces méthodes dans l’unique but de réduire les coûts.

Illustration : "Un Aéroport coréen utilise des chiens renifleurs clonés"

La Corée du Sud est un pays « en avance » sur le clonage des animaux. Dès 2017, des chercheurs étaient parvenus à cloner le premier clone de chien au monde. Alors que le premier chien clone date de 2005.

Aujourd’hui, l’agence de presse Yonhap nous apprend que l’Aéroport International d’Incheon, toujours en Corée du Sud, utilise des chiens renifleurs qui sont, pour 80% d’entre eux, issus de clonage.

À la base se trouve la clinique Sooam Biotech, qui assure être capable de cloner 200 chiens par an, avec pour principaux objectifs de redonner un chien semblable au précédent aux propriétaires de chiens. Pour, également, fournir les lieux publics de chiens renifleurs, comme c’est le cas pour l’Aéroport en question.

Une souffrance des chiots mise en avant par les associations

Une méthode qui interpelle, qui inquiète même les associations de défense des animaux. Car, le clonage d’un chien « signifie en sacrifier des dizaines d’autres. Pour un clone, entre 50 et 60 ovocytes sont nécessaires », lance l’association Beagle Rescue Network. Sans oublier « la souffrance des chiots clonés » qui, pour beaucoup d’entre eux, naissent avec des malformations physiques.

A lire aussi : Adoptée par une famille aimante, cette chienne de refuge a pu être heureuse pour les courts instants qui lui restaient à vivre (vidéo)

Mais pour la clinique vétérinaire, la création d’un clone réduit drastiquement les coûts. Notamment le prix de la formation. Ainsi, cette dernière n’atteindrait que la moitié, maximum, du coût total pour un chien « classique ». Une facture qui peut s’élever à 85 600 dollars américains, soit plus de 75 000 €. Le clonage est en quelque sorte, aussi, un gage d’assurance que les futurs renifleurs seront aussi efficaces que leurs « parents ».

2 commentaires

  • Invité

    Invité a écrit : 01/07/19

    Aucune morale, aucune éthique dans ces manipulations de laboratoire, uniquement à des fins de réduction de coût. Mais les coréens mangent encore du chien, on comprend donc mieux qu'ils n'aient aucun état d'âme à pratiquer ces clonages à grande échelle par pure utilité. Si un jour, ils se mettent à cloner leurs semblables, pour des raisons esthétiques ou autres.... Sait-on jamais ! A donner froid dans le dos.

      Répondre   Signaler


  • Invité

    Invité a écrit : 02/07/19

    Je suis absolument contre le clônage !!!!

      Répondre   Signaler


  • Image de profil