Un agent de maintenance retrouve deux chiens dans un appartement insalubre, la bouche fermée par un lien très serré

En poussant la porte de l’appartement, le technicien avait été assommé par une forte odeur. En entrant, il avait pu constater qu’une toute petite caisse trônait dans un coin du salon. Elle bougeait. En s’approchant, il y avait découvert deux chiots d’à peine 7 mois.

Les chiots étaient en profonde détresse

Enfermés dans ce tout petit espace, l’homme ne comprenait pas que les jeunes chiens ne gémissaient ou n’aboyaient pas. C’est alors qu’il a penché sa lampe torche vers les animaux et qu’il a compris qu’ils ne pouvaient émettre aucun bruit.

« Il y avait des excréments et de l'urine juste devant le chenil la niche. Puis il a remarqué que les chiots ne pouvaient pas ouvrir la bouche - alors il a éclairé une lampe de poche dans la caisse et s'est rendu compte qu'ils avaient quelque chose autour de leur museau et que leur nez était vraiment enflé et rouge », a rapporté Sarah Coffman, directrice exécutive de la Wichita Animal Action League, à The Dodo.

Paniqué par la situation, le technicien n’avait aucune envie de laisser les bébés Pit-Bull à leur triste sort. Il a donc appelé l’une de ses amies, bénévole à la Wichita Animal Action Ligue.

« Elle [son amie] nous a appelés et a dit : Je ne sais pas quoi lui dire de faire… Je lui ai répondu : Dites-lui d'attendre là-bas. Je suis en route et m’occupe du problème. »

Les chiots ont été pris en charge par les secours

C’était accompagnée d’employés spécialisés que Sarah entra dans la propriété. En arrivant dans l’appartement, elle a été sous le choc. Le lien sur le museau des chiens était si serré qu’elle avait rapidement compris qu’il était destiné à faire taire les animaux. Sans attendre, elle a pris les deux chiots avec elle et s’est précipitée chez le vétérinaire le plus proche.

« Au départ, nous pensions que c'était du fil enroulé autour de leur nez parce que c'était très serré. Mais lorsque nous les avons eus dans le cabinet du vétérinaire et que nous avons pu les tenir et jeter un coup d’œil, nous avons réalisé qu’il s’agissait de petits élastiques en caoutchouc que vous utilisez dans vos cheveux, pas plus grandes que mon pouce. »

Un cas de maltraitance avéré

D’après les estimations du vétérinaire, cela faisait entre 12 et 24 heures que les chiots avaient les élastiques autour de leur museau. Ce dernier avait commencé à enfler par manque de circulation sanguine. Le vétérinaire a coupé les bandes de caoutchouc pendant que Sarah et ses employés rassuraient les animaux qui hurlaient tout ce qu’ils n’avaient pas pu jusqu’ici.

« En entendant les sons qu'ils ont faits - nous les aidions et avons fait ce que nous devions - mais la façon dont ils ont crié quand l’élastique a finalement été retiré et que le sang est revenu dans leur nez était vraiment déchirante. »

Les conséquences auraient pu être dramatiques

À quelques heures près, les chiots auraient pu avoir des nécroses importantes au niveau du nez, mais aussi du museau entier. Ils auraient également pu perdre une partie de leur odorat, voire pire encore. Sarah et son équipe les ont sauvés au bon moment.

Depuis ce sauvetage, les deux chiots, rebaptisés Westley et Debbie vont mieux. Ils ont encore quelques sensibilités au niveau du museau, mais grâce à leur foyer d’accueil, leur rétablissement se passe très bien.

« C’est un excellent témoignage de la résistance des chiens, car je ne serais certainement pas aussi heureuse si cela m’était arrivé. Mais ils jouent, se cajolent avec leur famille d'accueil et passent un bon moment. »

Les frères et sœurs trouveront bientôt leur famille pour la vie

Westley est plus téméraire que sa sœur qui a malgré tout un caractère bien trempé ! « Elle lui dira exactement ce qu'elle pense et le mettra à sa place si elle pense en avoir besoin. Alors c'est vraiment drôle de voir le petit se battre contre le plus gros quand il est méchant. »

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De nombreuses demandes d’adoption ont déjà été reçues par le refuge. Westley et Debbie sont désormais prêts à tourner la page, un effort que leurs sauveteurs semblent moins rapides à faire…

« La nuit dernière, je n’ai cessé de penser : Et si ce tuyau n’avait pas éclaté ? Auraient-ils été trouvés à temps ? Auraient-ils survécu ? Jamais vous n’imagineriez être reconnaissant pour un tuyau qui éclate et inonde un appartement, mais cela a littéralement sauvé deux vies. »