Un American Bully affamé et obligé de dormir à même le sol a droit à une seconde chance après l'intervention des forces de l'ordre
C’est la fin du cauchemar et le début d’une nouvelle vie, loin de la peur et de la maltraitance, que connaît un chien libéré par les forces de l’ordre dans un logement rouennais. Le quadrupède était manifestement sous-alimenté par ses maîtres et forcé à passer ses nuits dans la cave, sans couchage digne de ce nom. Une association locale de protection animale l’a pris en charge.
Son nom n’a pas été divulgué, mais on connaît sa race, son âge et surtout les terribles conditions de vie qui étaient les siennes jusqu’à son sauvetage par la police, rapporté par 76 Actu le mercredi 11 décembre.
L’intervention des forces de l’ordre a eu lieu le mardi 10 décembre au domicile des propriétaires du canidé en question, situé à Rouen (76). Le triste sort de l’animal, de race American Bully et âgé de 2 ans, avait fait l’objet de signalements adressés à la police municipale.
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Photo d'illustration
Cette dernière avait ainsi suffisamment d’éléments pour passer à l’action. Ses agents n’ont d’ailleurs pas été les seuls à se rendre sur les lieux, puisqu’ils étaient accompagnés de leurs collègues de la police nationale.
Les policiers ont pu avoir un aperçu édifiant de ce à quoi ressemblait le quotidien du chien jusque-là. Celui-ci était obligé de dormir par terre dans la cave. Son poids était clairement en deçà de celui qu’il devait afficher. Il était grand temps pour l’American Bully d’en finir avec cette vie de misère et de retrouver la dignité et le bien-être dont il avait été privé.
Le couple en garde à vue pour maltraitance
Il en a eu l’opportunité grâce aux polices nationale et municipale de Rouen, ainsi qu’à la SNPA (Société Normande Protection aux Animaux) qui s’est vu confier le rescapé. L’association s’emploie désormais à l’aider à recouvrer la santé et à surmonter ses traumatismes dans l’optique de son adoption par une famille aimante.
Quant à ses maîtres, ils devront en répondre devant la justice. 76 Actu indique, en effet, que l’homme et la femme âgés de 20 ans ont été « placés en garde à vue pour maltraitance ».
Il est à rappeler que toute personne reconnue coupable de « sévices graves ou […] d’acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende » (article 521-1 du Code pénal).
Par Kheireddine Ayari
Rédacteur web
Féru de sport et amoureux des chiens depuis sa tendre enfance, Kheireddine est arrivé dans la rédaction web en 2008 un peu par hasard, porté par son amour des mots. Ayant grandi aux côtés d’un Boxer nommé Ulysse et partagé 12 belles années de sa vie avec Kalash, croisée Berger Allemand, il est plus que ravi d’écrire sur le merveilleux univers des animaux de compagnie.
2 commentaires
Invité a écrit : 12/12/24
"est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende »" le jour où des ordures d'humains seront condamnés à cette peine et à ce montant, je croirais de nouveau en la race humaine ....ça n'est jamais arrivé même dans les sévices et tortures les plus horribles
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Invité a écrit : 16/12/24
c'est toujours l'impunité pour les tortionnaires d'animaux! les textes de loi font bien joli sur papier mais concretement ils ne servent a rien!les magistrats qui jugent ses affaires devraient avoir l'obligation de visionner des videos de maltraitances avant de rendre leur verdict peut etre seraient ils alors plus juste dans leurs sanctions!
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