Un ancien gendarme sauve 2 chiens attachés à un arbre dans le lit d’une rivière

Bien qu’en retraite, Bertrand Maury n’en perd pas ses bons réflexes. Cet ancien gendarme garde toujours la même volonté de sauver la vie des autres. Peu importe s’il s’agit d’un humain ou d’un animal.

Il y a quelques jours, cet habitant de Lévignac-sur-Save a permis à 2 chiens de survivre. Des croisés Labrador-Golden Retriever, pris au piège dans le lit de la Save, un affluent de la Garonne. Les 2 animaux étaient attachés à un arbre.

Chez nos confrères de La Dépêche, l’homme raconte la scène. « Je me promène souvent le matin dans ce coin isolé, sur un chemin au bord du cours d'eau, avec mon propre chien, je n'y croise personne. Un jour, j'ai entendu des aboiements au loin, j'ai cru qu'il s'agissait de chiens de chasse, je suis donc parti. J'y suis retourné le lendemain, et grâce à leurs gémissements, de véritables appels au secours, je les ai retrouvés au bord de la rivière, les pattes dans l'eau. Transis, apeurés, ils étaient enchaînés l'un à l'autre et n'avaient que 15 centimètres chacun pour bouger. Comment rester insensible face à une telle détresse ? Un ami est revenu avec moi pour m'aider à les secourir, nous avions pris une corde pour ne pas risquer de tomber dans la rivière. »

Le propriétaire des chiens victime d’une vengeance ?

Les 2 canidés n’avaient apparemment rien mangé ni bu depuis deux à trois jours. Après le sauvetage, Bertrand les a ramenés chez lui. Il a pu prendre soin d’eux. « Je les ai nourris et gardés jusqu'au lendemain », précise-t-il. Puis, le lendemain, il les conduit à la SPA de Toulouse.

Finalement, et contre toute attente, le propriétaire des 2 chiens est venu les récupérer. Il s’agit d’un fermier de Saint-Paul-sur-Save, qui ne serait pas en cause dans le drame qui a urait pu se produire. « On lui en veut très probablement, il a été victime d'une vengeance » dixit une enquêtrice de la SPA.

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Une vengeance qui n’a pas été jusqu’au bout, grâce à l’intervention de Bertrand : « Certains individus sont capables du pire. La personne cruelle qui les a attachés là, à plusieurs kilomètres des habitations, voulait les noyer en comptant sur la montée des eaux de la rivière. » Elles n’en ont pas eu le temps.