Un chien de détection aide une chercheuse à sauver les bourdons en localisant leurs nids
Aux États-Unis, un chien répondant au nom de Darwin utilise son flair remarquable pour dénicher les nids des insectes pollinisateurs, notamment les abris souterrains des bourdons. Cette mission permet à sa propriétaire, Jacqueline Staab, de récolter une myriade d'informations importantes.
Ce n'est pas un scoop, les insectes pollinisateurs sont en voie de disparition. Destruction de leur habitat et de leurs sources d'alimentation, mais aussi toxicité de l'environnement menacent grandement leur survie. Jacqueline Staab, chercheuse à l'Appalachian State University en Caroline du Nord (États-Unis), participe à leur préservation. Mais elle n'accomplit pas cette tâche toute seule.
L'amie des abeilles est accompagnée de Darwin, un Braque allemand à poil court. Le chien, âgé de 2 ans, a été formé pour localiser, à l'aide de son flair, les nids des pollinisateurs, comme ceux des bourdons. Cette opération se révèle être relativement difficile pour les humains.
Sa propriétaire a expérimenté plusieurs méthodes de détection avant de se renseigner sur un chien renifleur. C'est en parcourant un article scientifique, publié en 2011, sur la manière dont l'armée britannique entraînait des chiens à renifler les nids d'abeilles, qu'elle a décidé d'adopter Darwin.
Un chien qui n'a pas peur des défis
Le canidé est issu d'une famille de chiens de détection, dont l'un des membres était au service de la police de New York.
L'entraînement de Darwin a commencé dès l'âge de 6 mois. C'est l'école de dressage canin Highland Canine Training qui l'a pris en charge. Aujourd'hui, il suit Jacqueline Staab dans ses aventures au cœur de la nature.
Une fois que Darwin a découvert un nid, il prévient la chercheuse, laquelle enregistre autant de données que possible. « Travailler avec Darwin est vraiment cool parce qu'il est toujours super motivé, super positif et prêt à partir », a-t-elle confié.
Les pollinisateurs ont « une valeur intrinsèque pour les écosystèmes » rapporte People. « De toute évidence, il y aura des effets écologiques en cascade si nous perdons des pollinisateurs clés dans n'importe quel environnement », a expliqué Jacqueline Staab.
D'après cette dernière, Darwin « n'a pas peur des défis » et prend son travail très au sérieux.
Par Joséphine Voisart
Rédactrice Web
Après avoir suivi des études de lettres, Joséphine est devenue rédactrice web. Édition, lecture, écriture, animaux... Ce florilège de passions l’a fait tomber dans les pattes de Woopets ! Sensible à la cause animale, Joséphine a adopté une chatte répondant au nom d'Anthéa dans un refuge de sa région ; ainsi qu'une chienne, Lizzy, qui a vécu une vie de misère en Roumanie avant de rejoindre son foyer.
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