Un chien devant se déplacer à la seule force de ses pattes avant retrouve tout son entrain dès qu'il enfile son chariot

Tyrion, Maltipoo de 7 ans, avait été en bonne santé durant toute sa vie. Ses vaccins étaient à jour et pour sa maîtresse Dagmar Gudmundsson, son bien-être a toujours été la priorité.

Cette dernière, qui habite Boise en Idaho (Etats-Unis), était donc loin de s’attendre au terrible diagnostic tombé l’an dernier. En mars 2024, elle remarquait en effet que son chien commençait à éprouver des difficultés à marcher. Par précaution, elle l’avait emmené chez le vétérinaire. « Je suis contente de l'avoir fait, car en 4 heures, il avait complètement perdu l’usage de ses pattes arrières », raconte-t-elle à USA Today.

« C’est arrivé si vite. On jouait, et 4 heures plus tard, il était paralysé, se souvient-elle. C'était vraiment effrayant et déroutant. »

Dagmar Gudmundsson

Les examens et analyses ont révélé que Tyrion était atteint d’une maladie auto-immune. Sa propriétaire était dévastée d’apprendre que ce chien qui avait été de tous les moments-clés de sa vie depuis son arrivée était privé de sa mobilité.

Des améliorations ont toutefois été constatées par la suite grâce aux différents traitements : physiothérapie, thérapie à la lumière rouge… S’il n’a pas retrouvé l’usage de son arrière-train, le petit chien peut désormais s’aider de ses pattes avant pour avancer.

Quelques mois plus tard, il a reçu son chariot. Cela a été un grand moment de joie et un tournant pour lui. « Il reprend vraiment vie quand il a ses roulettes », dit Dagmar Gudmundsson.

Celle-ci précise qu’elle ne les lui fait porter qu’une heure ou 2 par jours. « La raison en est qu'il peut se déplacer très facilement dans la maison et dans notre jardin en se traînant, explique-t-elle. Il n'est vraiment en chariot que lorsque nous sortons ou que nous nous promenons sur du béton, du gravier ou toute surface sur laquelle il ne serait pas prudent pour lui de se traîner. »

« J'ai accepté le fait qu'il n'est pas triste et que je n'ai pas à être triste »

Tyrion est ravi de pouvoir à nouveau faire des rencontres. « Les autres chiens sont généralement un peu distants au début et il faut peut-être 15 ou 20 minutes au parc pour que tout le monde finisse par s'habituer à lui », indique sa maîtresse.

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Dagmar Gudmundsson

Le Maltipoo est aujourd’hui un chien heureux. Il poursuit sa thérapie avec une détermination et un entrain qui suscitent l’admiration de sa propriétaire. « Il s'est adapté si vite que j'ai dû accepter le fait qu'il n'est pas triste et que je n'ai pas à être triste », confie Dagmar Gudmundsson.

Elle a même commencé à proposer des accessoires à l’effigie de son chien à la vente. Dagmar Gudmundsson envisage d’ailleurs de reverser une partie des bénéfices à des associations.