Un chien élevé pour détecter les bactéries dans les hôpitaux !
Dans un hôpital canadien à Vancouver, un chien a été désigné comme chasseur d’une bactérie nosocomiale, baptisée « le Clostridium ». Une solution a été trouvée, afin de réduire ou faire disparaitre cette épidémie en milieu hospitalier.
Si l’on peut se fier aveuglément à quelque chose chez un chien, ce serait sans nul doute : son flair ! Justement, l'hôpital de Vancouver a engagé un chien de race Springer Spaniel, nommé Angus et âgé maintenant de 2 ans. Ce compagnon à 4 pattes a pour fonction d’empêcher le Clostridium à se propager, voire l’arrêter.
Le Clostridium, bactérie provenant essentiellement des infections nosocomiales, est transmis la plupart du temps à partir des hôpitaux. Cette épidémie, ayant fait surface en 2005, a touché les USA, des pays européens et le Canada également. La bactérie Clostridum ainsi que ses spores, se trouvent très exactement dans les selles (dégageant une odeur unique et fort désagréable). Si, par malheur, une personne touche une surface souillée et porte accidentellement la main à sa bouche, cette dernière sera automatiquement infectée.
Voici, par conséquent, ce qui en résulte sur votre santé : inflammation du tube digestif et une diarrhée (d'intensité modérée à sévère). L'infection peut d’autant plus se compliquer : entrainer des perforations intestinales et même conduire au décès…
Les cibles les plus faciles sont, bien évidemment, les personnes âgées, affectées à cause des antibiotiques au long cours. L'antibiothérapie détruit en effet la flore intestinale commensale et encourage par conséquent d'autres bactéries à prendre place. Le Clostridium est le premier à faire face et il est, fort malheureusement, incurable.
Celui-ci n'est pas éliminé à cause de l'absence de réponse immunitaire.
Un chien entraîné par sa maîtresse
En 2006, l’on a révélé que 49% des prélèvements environnementaux (dans les chambres des patients entre autres) souffrent d'une infection au Clostridium… Bien sûr, la promiscuité entre malades et personnels soignants contribue à la propagation de l’épidémie.
Et, c'est là qu'intervient Angus. Ce chien canadien a été entrainé par sa maîtresse afin de détecter les bactéries et les explosifs. Après avoir pris connaissance d'une initiative similaire aux Pays-Bas, cette femme a décidé de dresser un chien pour but de débusquer ce type de bactérie. Elle explique au journal canadien La Presse, que : " Si ça a une odeur, je peux entrainer un chien à la détecter ". Une fois la bactérie détectée, grâce au flair, les lieux contaminés sont désinfectés grâce à des rayons UV.
Le flair canin pourrait sauver de nombreuses vies. Il pourrait en effet détecter : des cancers de la prostate et des particules volatiles émises par des femmes atteintes de cancers du sein. On n’en est pas là encore mais il y a de l’espoir.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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