Un chien perdu en montagne à 380 kilomètres de chez lui rentre tout seul à la maison

Catherine Oriol et Roger Simonis sont les heureux propriétaires de Pablo, un Jagdterrier âgé de 2 ans. Tous les 3 vivent à Bezouce près de Nîmes et ont l’habitude de voyager à bord de leur camping-car.

Au mois d’août 2021, le couple et leur toutou adoré sont partis en vacances en Italie. Le 19 août, après 20 jours d’excursion, ils ont fait une halte dans la montagne vers Saint-Martin-de-Belleville en Savoie.

Pablo, comme à son habitude, est parti repérer les lieux. En effet, le jeune chien sportif qui est entraîné à suivre ses maîtres lorsqu’ils font du VTT n’a pas peur de l’aventure.

Cependant, cette fois-ci, le canidé fugueur n’est pas revenu. Catherine et Roger ont commencé à s’inquiéter lorsque la nuit est tombée. Ils ont attendu sur place jusqu’au lendemain, mais toujours aucune nouvelle de Pablo. Ils ont donc signalé la disparition de leur chien à la mairie et au refuge pour animaux de la ville.

L'inimaginable 2 jours plus tard

Le couple de sexagénaires a quitté les lieux et s’est rendu chez leur fille dans l’Ain, dans l’espoir de recevoir un appel de la fourrière. Pourtant, c’est leur amie Estelle, chargée de garder la maison durant leur absence, qui les a contactés au petit matin du 21 août.

Elle annonce que lorsqu’elle est arrivée chez eux, Pablo attendait sagement sur la terrasse. « On a sorti le champagne », a déclaré Catherine à Midi Libre.

Roger et sa femme ont pris la route pour aller retrouver leur compagnon à 4 pattes. Pablo était éreinté, amaigri, déshydraté et sentait fort le mouton, mais demeurait en bonne santé.

Après quelques jours de bon rétablissement, Pablo était en pleine forme, prêt à repartir. Ses maîtres ont décidé d’investir dans un collier GPS afin de repérer facilement Pablo en cas de fugue.

A lire aussi : Une policière pleure en découvrant l'état d'un chien maltraité, mais retrouve le sourire en contemplant sa guérison 2 mois après son sauvetage

La psychologue pour chien Ariane Séveran a expliqué qu’il était impossible qu’il ait parcouru seul les 380 km en si peu de temps : « cela supposerait qu’il a couru à 6 km/h, 24 h sur 24. Il n’a pas la résistance pour ça », a-t-elle précisé. Il est donc envisageable que Pablo se soit retrouvé enfermé dans une bétaillère qui se dirigeait vers le sud et qu’il s’en soit échappé au bon moment grâce à son flair.