Un contrôleur décide d'arrêter un TGV devant les conditions de transport douteuses de 28 chiens en provenance de Russie

Le convoyage en TGV de près de 30 chiots Loulous de Poméranie a attiré l’attention des autorités après l’arrêt du train à Poitiers, et suite à une altercation avec l’un des accompagnateurs des jeunes canidés. La provenance des animaux et l’entreprise les ayant fait amener en France concentrent les soupçons des enquêteurs.

Illustration : "Un contrôleur décide d'arrêter un TGV devant les conditions de transport douteuses de 28 chiens en provenance de Russie"

28 chiots ont été placés dans un refuge de la Vienne alors qu’ils étaient transportés par train et accompagnés par des personnes ne disposant pas des autorisations requises, rapporte La Nouvelle République ce mardi 1er mars.

Vendredi dernier (25 février), l’un de ces 3 accompagnants, qui voyageaient en première classe, aurait insulté un contrôleur à bord du TGV les emmenant vers Bordeaux. L’agent était intrigué par leurs caisses de transport abritant chacune un jeune Spitz Nain et, face à l’attitude de l’individu en question, a pris la décision d’arrêter le train à Poitiers.

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Photo d'illustration

Des membres de l’unité cynophile de la police les attendaient à la gare poitevine, tout comme une équipe de la SACPA, entreprise spécialisée dans la gestion animale.

Les 28 chiots, tous importés depuis Saint-Pétersbourg en Russie par une société basée à Bordeaux, ont été saisis et placés dans un refuge de Poitiers.

Les policiers ont ouvert une enquête, espérant en savoir plus sur les conditions d’arrivée de ces quadrupèdes en France et le respect des lois en vigueur en la matière, aussi bien en ce qui concerne l’importation elle-même que le transport. La société bordelaise avait déjà eu affaire à la justice en 2017.

Les Loulous de Poméranie avaient passé la douane, mais les enquêteurs ne veulent rien laisser au hasard et tout vérifier, sachant que le trio ne disposait pas de l’habilitation adéquate pour accompagner ces chiens.

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Comportement suspect aux abords du refuge

La Nouvelle République précise, par ailleurs, que cette affaire n’a, a priori, rien à voir avec la guerre lancée par la Russie en Ukraine le 24 février dernier, soit la veille de l’interception du convoi de chiots.

Enfin, le média régional indique que 5 Russes se sont approchées hier soir de la clôture du refuge de Châtellerault avant d’être « mises en fuite ».

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