Un élu communal attrape lui-même les chats errants de la ville, pour effectuer leur stérilisation

Début 2018, la Belgique a instauré une mesure rendant la stérilisation obligatoire pour les chats errants et domestiques. Une façon de lutter contre la prolifération de la population féline. Une décision unique en Europe.

Reste qu’en pratique, ce n’est pas toujours évident. A l’image de la commune de Jalhay, où la prolifération de chats errants est un problème encore d’actualité. Selon la RTBF, des habitants se sont d’ailleurs plaints des nuisances sonores provoquées par quelques bagarres entre chats, dans le but de marquer leur territoire.

Des chats appâtés, puis relâchés après opération

Face à ce constat, Michel Fransolet, le bourgmestre de la ville, a décidé de montrer l’exemple et de mettre la main à la patte. En plus de ses fonctions, l’homme est aussi vétérinaire, et a toute légitimité quand il s’agit de parler de ces animaux. « J’ai décidé de le faire moi-même parce qu’avec mon expérience de 28 ans de vétérinaire, je me rends compte rapidement si le chat est vraiment un chat errant ou un chat domestique appartenant à quelqu’un. »

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Car, oui, avant de stériliser un chat, encore faut-il l’attraper. C’est toute la difficulté de la tâche, même si les premiers résultats sont probants. « Je dépose des cages avec des croquettes pour chats comme appâts à l’intérieur et la cage se referme automatiquement quand le chat est au fond. Puis les personnes m’appellent et je viens vérifier qu’il s’agit bien d’un chat errant avant de le confier à un autre vétérinaire. »

Une fois la stérilisation effectuée, les félins sont relâchés à l’endroit où ils ont été récupérés.