Un enquêteur infiltré dans une animalerie découvre des animaux gardés dans des conditions catastrophiques
Pendant plusieurs mois, un volontaire s’est fait passer pour un employé au sein d’un chenil dans un magasin réputé en Amérique. Les associations de protection animale avaient déjà émis quelques doutes quant aux conditions de vie des animaux dans ces animaleries, mais ne pouvaient s’attendre à un tel cauchemar.
La grande chaîne de magasins américaine Petland, implantée dans le monde entier, a encore fait parler d’elle pour de sombres raisons. Une enquête a révélé qu’elle proposait à la vente des chiots négligés, malmenés, souffrant pour la plupart de problèmes médicaux.
Il y a quelques années, l’entreprise Petland avait déjà suscité l’indignation après qu'il ait été découvert que ses canidés provenaient d’usines à chiots. Ces dernières reposent sur l’élevage intensif. Les animaux sont confinés dans des conditions abominables.
The Humane Society of the United States / Facebook
Pris sur le fait
Une fois de plus, Petland est impliqué dans une affaire de négligence animale. L’organisme Humane Society des États-Unis (HSUS) a envoyé l’un de ses membres sur le terrain, dans le Michigan, pour mener une enquête secrète. De juillet à septembre 2023, celui-ci n’a pu que constater l’enfer que vivaient les chiots du magasin, de leur naissance à leur départ du magasin.
Nombreux sont blessés, souffrent d’infections, de malformations, de vomissements ou de diarrhées comme le mentionnait World Animal News. Il a aussi été confirmé qu’une majorité provenait d’usines à chiots “problématiques” répertoriées dans un rapport nommé Horrible Hundred. Leurs cages sont entassées pendant le transport, et il arrive qu’elles tombent de plusieurs mètres avec les chiens à l’intérieur.
The Humane Society of the United States / Facebook
Les salariés étaient conscients, mais n’ont pas agi
Selon l’HSUS, les employés savaient que certains chiots qu’ils vendaient souffraient. Pourtant, cela ne les empêchait pas de les proposer à la clientèle. Laquelle se retrouvait par la suite avec des factures vétérinaires monstrueuses.
Blake Goodman, le directeur de l’HSUS du Michigan, n’a pu que constater l’horreur de la situation : « Depuis un début sombre dans une usine à chiots, un trajet inter-États dans une camionnette sombre et bondée, puis souffrir de maladies et de conditions difficiles dans un espace de vente… ce n'est pas une vie pour un chiot » affirmait-il.
Avec le retentissement médiatique de cette affaire, il espère que la population sera responsable et cessera d’acheter des chiens dans les grandes animaleries. Une loi a été proposée dans l’État pour mettre fin à ces pratiques. À noter qu’en France, dès le 1er janvier 2024, les animaleries auront l’interdiction de vendre des chiens et des chats.
Par Fanny Maurice
Rédactrice web
Parce que les animaux et l'écriture ont toujours fait partie de sa vie, rejoindre Woopets était une évidence pour Fanny. Elle contribue à la rédaction d'articles en tant que freelance aux côtés d'une équipe de passionnés.
1 commentaire
Invité a écrit : 07/12/23
S T O P MALTRAITANCE !!!!!!.......
J'aime Répondre Signaler