Un Français sauve un chien errant au Mexique, l’emmène aux États-Unis puis le rapatrie en France, où il l’aide à surmonter son passé de chien des rues

Originaire de la région parisienne, Jean-Baptiste Passot avait vécu 12 ans dans le sud de la Californie, aux Etats-Unis. Une période entrecoupée récemment de séjours de l’autre côté de la frontière, à Tepatitlan près de Guadalajara.

L’homme s’était, en effet, rendu au Mexique pour suivre une thérapie dans une ferme. Cette retraite devait l’aider à surmonter sa difficulté à prendre la parole en public. Une étape indispensable pour se consacrer à ses projets personnels après avoir travaillé dans l’univers de l’intelligence artificielle.

Aux abords de la ferme vivaient de nombreux chiens errants, et Jean-Baptiste Passot s’était pris d’affection pour l’un d’eux, un croisé Chihuahua / Terrier. « C’est plus lui qui m’a choisi que moi qui l’ai choisi », explique-t-il au Courrier du Pays de Retz.

Courrier du Pays de Retz

Il a décidé d’appeler son nouvel ami Cacao, en référence à une cérémonie effectuée lors de la thérapie et portant ce nom.

Jean-Baptiste Passot est reparti aux Etats-Unis, mais il ne pouvait pas encore emmener Cacao. Ce dernier devait notamment être vacciné et être placé en quarantaine. En juillet 2023, soit 3 mois après son départ du Mexique, il y est retourné pour retrouver son chien dont les documents avaient été préparés par les responsables de la ferme entretemps.

Une nouvelle vie de bonheur

Cacao et son humain ont passé plusieurs mois en Californie puis se sont établis en France, non pas en Île-de-France, mais à Saint-Brevin-les-Pins en Loire-Atlantique.

« Cacao s’est bien acclimaté à la commune, assure Jean-Baptiste Passot. Il est gâté, heureux ici ».

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Le quadrupède apprend à se défaire petit à petit de ses vieux réflexes de chien errant. Il réalise de gros progrès, mais certaines de ses habitudes ont la dent dure. Son propriétaire raconte ainsi au Courrier du Pays de Retz que lorsqu’il le promène, Cacao « adore s’arrêter en plein milieu de la route. Il se met sur le dos et il se gratte comme ça pendant 20 à 30 secondes », obligeant les voitures à s’arrêter.