Un Golden Retriever empoisonné au raticide est sauvé de justesse par la vétérinaire qui dénonce un acte récurrent

Utah est passé tout près de la catastrophe après avoir avalé une substance toxique lors d’une promenade. Fort heureusement, sa maîtresse a réagi dès les premiers symptômes et l’intervention de la vétérinaire a été tout aussi rapide.

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Laura Cadoret habite Plescop dans le Morbihan avec son chien, un Golden Retriever d’un an et demi répondant au nom d’Utah. Récemment, elle a bien cru le perdre après un empoisonnement survenu pendant ce qui était censé n’être qu’une simple balade, rapportait Ouest-France.

Tout avait commencé le jeudi 27 juin 2024. Laura Cadoret promenait son ami à 4 pattes en laisse près de chez elle quand ce dernier avait avalé quelque chose dans l’herbe qu’elle n’avait pas pu identifier.

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Photo d'illustration

Le lendemain matin, les premiers symptômes inquiétants sont apparus. Utah était beaucoup moins actif et enjoué que d’habitude. Par la suite, alors qu’elle l’emmenait à son travail, « il s’est mis à vomir du sang », raconte sa maîtresse.

Sans perdre un seul instant, Laura Cadoret a emmené son chien chez la vétérinaire. L’examen a révélé que le Golden Retriever avait été empoisonné. La substance incriminée, « un anticoagulant qui provoque des hémorragies internes » d’après la praticienne, entre dans la composition de la plupart des raticides.

« J’aime mon chien, je n’ai pas envie de le perdre »

La vétérinaire l’a immédiatement traité en lui administrant un antidote. Utah s’en est remis, mais sa propriétaire doit encore surveiller son état pendant 20 jours par précaution.

« J’aime mon chien, je n’ai pas envie de le perdre ou qu’il ait des séquelles », dit Laura Cadoret qui ajoute que ce n’est pas le premier cas d’empoisonnement signalé dans la commune bretonne. Plusieurs témoignages de Plescopais ayant vécu la même chose avec leurs animaux de compagnie ont été livrés sur les réseaux sociaux.

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La vétérinaire ayant sauvé Utah indique d’ailleurs voir « très souvent des chiens et des chats qui ont avalé ces produits », sans savoir s’il s’agit d’incidents involontaires ou d’actes délibérés.

Laura Cadoret envisage de porter plainte. Le maire de Plescop, Loïc Le Trionnaire, « invite les propriétaires d’animaux concernés » à en faire de même.

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