Un homme désemparé s’apprête à commettre l’irréparable, mais recule en voyant son chien avec les gendarmes

Le 30 avril dernier, la circulation a été momentanément perturbée sur l’autoroute A9, après qu’un homme ait tenté de mettre fin à ses jours. L’individu empreint de désespoir menaçait de se jeter d’un pont, mais la présence de son chien a changé l’issue de cet incident dramatique.

Illustration : "Un homme désemparé s’apprête à commettre l’irréparable, mais recule en voyant son chien avec les gendarmes"

Les gendarmes du Peloton d'Autoroute de Grand-Gallargues (PAGG), de Vauvert et de Bernis, dans le Gard (30), se sont mobilisés sur un pont surplombant l’autoroute au niveau de Mus. Un homme en grande détresse avait décidé de mettre fin à ses jours en se jetant de celui-ci, mentionnait France 3 Occitanie. Au milieu des négociations et des discussions, les militaires ont eu l’idée d’utiliser son chien pour l’empêcher de poursuivre son geste. Une initiative qui a permis de sauver l’individu.

Un porte-parole de la gendarmerie du Gard a communiqué des informations sur Facebook : « Le mardi 30 avril 2024, aux alentours de 12H30, un homme souffrant de mal-être envoie un texto à son fils » pouvait-on lire. Le père indique alors par message qu’il se trouve sur un pont au-dessus de l’A9 et qu’il compte mettre fin à ses jours.

Une situation délicate

Informés de la situation, plusieurs gendarmes ont été dépêchés sur les lieux et rejoints par les secours. L’homme en détresse confirme ses propos en les voyant, affirmant vouloir sauter : « À la vue des militaires et des secours, l'homme menace de se jeter dans le flux de la circulation. L'autoroute A9 est aussitôt fermée dans les 2 sens grâce à l'action rapide des patrouilles du PAGG » précisait la gendarmerie du Gard.

Bien qu’aucune voiture ne circulait en contre-bas, l’intervention demeurait délicate jusqu’à ce qu’une idée traverse l’esprit d’un gendarme de Bernis. Lequel a découvert un chien dans le véhicule de la victime en suivant des aboiements. Il a alors ramené l'animal près de son maître.

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Un dialogue possible

En voyant sa chienne nommée Tina, l’homme a fait « retomber la pression », rendant le dialogue possible avec les intervenants. 2 négociateurs de la gendarmerie nationale de Lunel et de Castelnau-Le-Lez sont parvenus à le raisonner en discutant avec lui : « Après de longues minutes d'une négociation maîtrisée, la personne dépressive renonce à son geste malheureux et rejoint les secours sur le pont ».

L’homme, sain et sauf, a été pris en charge, puis conduit au centre hospitalier de Nîmes.

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