Un vétérinaire refuse d’euthanasier un chiot d’une semaine, et fait tout son possible pour lui sauver la vie

Plus tôt cette année, un éleveur a amené un chiot d’une semaine chez le vétérinaire afin de le faire euthanasier, en raison de son état de santé. Le praticien, basé sur l’île de Man, a refusé de lui ôter la vie et a proposé de l’adopter.

Illustration : "Un vétérinaire refuse d’euthanasier un chiot d’une semaine, et fait tout son possible pour lui sauver la vie"

Jadzia n’avait qu’une semaine quand elle a poussé la porte du cabinet vétérinaire de Lukasz Kuberka. L’éleveur qui l’a emmenée avait émis une sombre demande.

« Elle était incontinente et, après l’avoir examinée, j’ai suspecté qu’elle avait un uretère ectopique, une maladie congénitale qui nécessiterait une intervention chirurgicale, explique le praticien à la rédaction de The Westmorland Gazette, l’éleveur qui me l'avait amenée avait décidé de l'euthanasier en raison de son état suspecté. Cependant, je n’ai pas pu me résoudre à le faire. »

Illustration de l'article : Un vétérinaire refuse d’euthanasier un chiot d’une semaine, et fait tout son possible pour lui sauver la vie

© Lukasz Kuberka / The Westmorland Gazette

Le vétérinaire a adopté le chiot pour le sauver

« Je savais que son état, bien que génétique, était traitable, poursuit le professionnel de la santé animale, j’ai parfaitement compris les risques et les complications éventuelles, mais j’étais déterminé à lui donner une chance. Ma réaction immédiate a été de me dire que je ne pouvais pas l'euthanasier et que, à la place, j'allais l'adopter et la guérir. »

Le propriétaire a accepté de s’occuper du chiot Golden Retriever jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 8 semaines. Pendant ce temps, le vétérinaire Kuberka a demandé conseil à un spécialiste en chirurgie des petits animaux.

Lorsque sa petite protégée a eu 2 mois, il l’a conduite à la clinique Milnthorpe de Kentdale pour réaliser un scanner. Malheureusement, il a révélé des problèmes plus graves que prévu…

Illustration de l'article : Un vétérinaire refuse d’euthanasier un chiot d’une semaine, et fait tout son possible pour lui sauver la vie

Une opération chirurgicale de 4 heures

« Le rein droit et l’uretère, le tube reliant le rein à la vessie, s’étaient élargis, déclare le vétérinaire, par conséquent, l’urine ne pouvait pas s’écouler du rein vers la vessie comme elle le devrait. »

Son rein était tellement endommagé qu’il a dû être retiré. Puis, une intervention chirurgicale au niveau de l’abdomen a été pratiquée pour corriger l’anomalie congénitale de Jadzia. L’opération a duré 4 heures… mais la jeune chienne s’en est sortie et s’est rétablie « incroyablement vite » !

A lire aussi : Ce perroquet a une confiance aveugle envers son ami Shiba Inu même lors d’une session de jeu musclée (vidéo)

« Le lendemain matin, nous étions de retour sur l’île et Jadzia montrait déjà son côté joueur, dévoile son bienfaiteur, la première chose qu’elle a faite quand je l’ai sortie de la voiture a été de courir après les poulets. Son appétit était également revenu à la normale en quelques heures, ce qui témoigne de sa résilience et de sa force. »

Sauvée et aimée, Jadzia va pouvoir croquer la vie à pleines dents !

2 commentaires