Une affaire de saillie non désirée portée devant le tribunal

Ce n’est pas la première fois qu’une portée « accidentelle » voit le jour, mais il n’est pas courant qu’une telle histoire débouche sur un procès.

D’après le récit du Parisien, tout est parti d’une saillie non voulue par le maître d’une chienne, survenue le 24 février 2014. Ce jour-là, Eden (Eden du Chavanon de son nom complet), femelle Epagneul Breton aujourd’hui âgée de 7 ans, se trouvait dans la cour privée de son propriétaire, un agriculteur de Messeix (63).

Elle était attachée à une laisse au bout d’un rail. Eden étant alors en chaleur, le chien des voisins a été attiré jusque dans la propriété et s’est accouplé avec elle. Une saillie suite à laquelle naîtront 7 chiots noir et blanc, que le propriétaire du mâle récupérera. Cet accouplement aurait également été à l’origine de la maladie d’Eden, qui a dû subir une ablation de l’utérus. Une opération qui l’a définitivement privée de la possibilité de se reproduire.

Le maître de la chienne a déclaré ne pas avoir voulu la faire avorter, car il craignait pour sa santé. Lui et son avocat estiment que le voisin est « responsable du préjudice financier occasionné par cette saillie », et que son assureur doit payer les frais de vétérinaire.

Ils demandent aussi un total de 4000 euros de réparation pour les souffrances endurées par Eden, dont la moitié au motif qu’elle ne peut plus se reproduire.

L’affaire sera donc examinée aujourd’hui, mardi 31 janvier, devant le tribunal d’instance de Clermont-Ferrand.

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