Une association et la police au secours d'un chiot victime de maltraitance après l'alerte lancée par des voisins

Un chiot de 5 mois a été pris en charge par l’association Fondation Assistance aux Animaux après avoir été retiré au couple qui le maltraitait, rapportait La Marne.

Le mardi 18 octobre, ladite association avait contacté la police au sujet du jeune canidé appelé Obito, après avoir été alertée par des voisins. Ces derniers entendaient ses plaintes et étaient préoccupés par son sort.

Des policiers du commissariat de Chessy, en Seine-et-Marne, se sont présentés le lendemain au domicile en question, situé à Bussy-Saint-Georges. Ils y ont effectivement découvert le Staffordshire Bull Terrier et constaté à quel point il était négligé.

Photo d'illustration

Il était clair que le quadrupède n’était promené que rarement, voire pas du tout, vu la quantité d’excréments et d’urine constatée sur les lieux, ainsi que la longueur de ses griffes. L’examen vétérinaire effectué par la suite a confirmé les soupçons de maltraitance pesant sur le couple et une cousine, présents dans ce logement au moment de l’arrivée des forces de l’ordre.

L’enquête a révélé que c’est cette cousine qui avait acheté le chiot, avant de le confier à l’homme de 23 ans et sa compagne de 19 ans.

Les policiers ont aussi relevé des traces de sang et de griffures sur un mur, ainsi qu’un croc de lait sur un buffet. Le vétérinaire a, quant à lui, noté chez Obito une maigreur extrême, des carences alimentaires, une plaie au niveau de l’arrière-train, une oreille blessée et une démarche irrégulière.

Une main courante a été déposée par la Fondation Assistance aux Animaux auprès de la police municipale.

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Obito en famille d’accueil, son ancienne propriétaire et le couple poursuivis

L’homme a été condamné à 6 mois de prison pour avoir enfreint l’interdiction de détention d’animaux prononcée à son égard en 2018 pour une affaire précédente de sévices et actes de cruauté. Il avait déjà eu à purger une peine de 2 ans à l’époque. Sa compagne faisait, elle aussi, l’objet d’une sanction pour ces faits. Quant à la cousine, elle doit répondre de l’abandon de son chien devant la justice.

Leur victime a droit à un nouveau départ. Obito a été confié par l’association à une famille d’accueil, auprès de laquelle il continue de se remettre de ses traumatismes.