Une association vient au secours de 250 Labradoodles victimes de négligences dans une ferme à chiots
Après avoir été accusée de surreproduction par une association de protection animale, la plus grande ferme à chiots Labradoodles de Tasmanie (Australie) a dû fermer ses portes. Aujourd’hui, la RSPCA se charge d’apporter les soins nécessaires aux 250 chiens du site qui montrent, pour la plupart, des signes de négligence.
En juillet 2024, Paul et Elizabeth Bartlett, les propriétaires de Tasmanian Labradoodles, ont signé un accord historique après avoir été accusés de surreproduction dans leur élevage de Labradoodles à grande échelle. Considérée comme la plus grande usine à chiots de Tasmanie (Australie), leur entreprise située à Epping Forest abritait en effet plus de 250 animaux. Si les Bartlett ont échappé à une longue bataille juridique grâce à cet accord, ils n’ont pas pu éviter la fermeture de l’élevage. Aujourd’hui, c’est la RSPCA qui s’occupe des pauvres toutous abandonnés, comme le rapporte le média Pulse Tasmania.
Des soins nécessaires
En prenant en charge les Labradoodles, dont beaucoup n'ont jamais été en contact avec des humains, les agents de la RSPCA ont remarqué certains signes de négligence. « Alors que de plus en plus de chiens sont retirés des Tasmanian Labradoodles, nous découvrons toute une série de problèmes, y compris les pires nœuds que nous ayons vus jusqu'à présent sur ce pauvre chien », a déclaré la RSPCA sur les réseaux sociaux.
Les toutous reçoivent heureusement aujourd’hui les soins vétérinaires et le toilettage dont ils ont cruellement besoin. « Un grand merci au Centre vétérinaire du Nord-Ouest qui a aidé ce pauvre chien aujourd'hui, mais aussi aux vétérinaires de tout l'État qui ont stérilisé, opéré des hernies, effectué des radiographies, nettoyé les dents et diagnostiqué et traité des infections de l'oreille. », a également ajouté l’organisme de sauvetage.
Un sauvetage exceptionnel
Cette opération sans précédent qui a permis de sauver plus de 250 chiens est particulièrement coûteuse pour la RSPCA. Entre les contrôles vétérinaires, les vaccinations, l’assistance comportementale, la nourriture et le relogement temporaire, l’association a estimé que chaque toutou aurait besoin de 1 000 $ (environ 600 €), voire plus pour les chiens ayant de graves besoins médicaux.
Pour financer ce sauvetage de grande ampleur, la RSPCA peut heureusement compter sur le soutien de la communauté de Tasmanie qui a répondu à l’appel aux dons lancé par l’association.
De leur côté, les Labradoodles peuvent désormais rêver à un avenir meilleur. « Malgré leur début difficile, ils ont un amour invincible pour les humains. Ils sont amicaux et affectueux, avec un tempérament doux qui en fait l'animal de compagnie idéal pour la famille » a déclaré Andrea Dawkins, la directrice de la RSPCA.
Certains d’entre eux, comme le petit Abe, ont d’ailleurs déjà trouvé leur foyer pour la vie. Beaucoup d’autres connaîtront certainement bientôt le même bonheur !
1 commentaire
Invité a écrit : 07/08/24
Comme les acheteurs de chiens de cette usine sont coupables ! Comment acheter un animal sans voir ses parents sans vérifier les conditions de vie!?
Dans le passé j'ai trouvé mes chiens chez des éleveurs familiaux, dignes de ce nom , et j'ai toujours vérifié ce qui se passait .
Ma petite chienne actuelle est " une seconde main"...plus d'éleveurs familiaux et encore moins d'usine à chiens!
Vérifions, Soyons prudents.
Les animaux sont encore considérés comme des produits de consommation !
La route est longue.
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