Une chienne longtemps gardée en cage pour faire des petits chez un éleveur peu scrupuleux apprend à être libre et à se sentir aimée

Aux yeux de l’éleveur auquel elle appartenait, Jocasta n’existait que pour une seule chose ; avoir des chiots qu’il pouvait ensuite vendre afin de faire du profit. La vie de cette chienne maltraitée a toutefois changé avec l’intervention d’une association de protection animale et des forces de l’ordre.

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En mars 2024, le bureau du shérif du comté de Johnston et l’association Humane Society of the United States mettaient fin au calvaire de plus de 200 chiens élevés dans 2 usines à chiots basées à Milburn, dans l’Etat de l’Oklahoma (Etats-Unis).

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The Humane Society of the United States / YouTube

Parmi ces canidés arrachés à la maltraitance figurait une chienne appelée Jocasta par ses sauveurs. Elle était détenue dans une cage en permanence et forcée à se reproduire. Les chiots auquel elle donnait naissance étaient vendus sans scrupule. Tout ce qui comptait pour cet élevage, c’était de gagner de l’argent au détriment du bien-être de Jocasta et de ses centaines de congénères.

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Après l’opération menée par la police et l’association, la chienne avait été placée plusieurs mois dans une structure dont l’identité n’avait pas été révélée. Une fois l’enquête et la procédure judiciaire terminée, elle avait été confiée à un centre partenaire de la Humane Society of the United States au Canada, où elle avait passé tout l’été.

Elle y avait appris à surmonter ses traumatismes résultant d’années de négligence et de grossesses répétées. Jocasta était, en effet, extrêmement timide et craintive. Par moments, la peur la pétrifiait dès qu’elle était en présence d’humains.

Bâtir un monde où « les animaux comme Jocasta seraient vus et valorisés pour ce qu'ils sont, et non pas pour les profits qu'ils peuvent générer »

Transférée par la suite à l’association montréalaise Mission Mayday, elle a poursuivi, avec l’aide des bénévoles, ce travail psychologique qui lui a permis de se détendre, de faire confiance aux gens et de comprendre qu’elle est aimée. Elle n’y a pas séjourné longtemps, puisqu’elle a été adoptée par une famille aimante.

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« Nous pouvons tous être heureux que Jocasta ne soit plus considérée comme une simple machine à élever des chiots et qu’elle ait un avenir meilleur devant elle, a déclaré Kitty Block, la présidente de Humane Society of the United States. Je suis réconfortée de savoir que Jocasta n'est qu'un des milliers de chiens que nous avons aidé à sauver des usines à chiots. Et avec mes collègues, je reste déterminée à voir notre monde devenir plus compatissant, dans lequel les animaux comme Jocasta seraient vus et valorisés pour ce qu'ils sont, et non pas pour les profits qu'ils peuvent générer. »

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