Une chienne squelettique qui aboyait sans cesse combat ses traumatismes et accepte doucement sa seconde chance

Maggie, une chienne de 6 ans, est arrivée au Toronto Animal Services dans un état déplorable. Longtemps restée dans la rue, elle était sale, maigre, mais surtout traumatisée. Il a fallu un peu de temps pour qu’elle comprenne qu’elle était en sécurité et qu’elle ne manquerait plus de rien.

Le canidé, de type Yorkshire Terrier selon Toronto Sun, pesait moins de 4 kilos au moment de son sauvetage et n’avait que la peau sur les os. Pris en charge par la fourrière, il a ensuite été déposé au refuge où le personnel a constaté son état déplorable : « Elle était sévèrement emmêlée, maigre et terrifiée, ce qui est compréhensible » déclarait un porte-parole sur Facebook.

Toronto Animal Services / Facebook

Des douleurs ancrées

Maggie aboyait aussi constamment, laissant ses sauveteurs dans l’incompréhension malgré leur expérience : « Nous ne savions pas s'il s'agissait simplement d'un traumatisme ou de quelque chose de douloureux » confiait Johanna Booth, vétérinaire en chef du refuge. Cette dernière et son équipe lui ont fourni les soins médicaux nécessaires et ont réussi à l’apaiser après avoir pris le temps de la rassurer.

Pour lui permettre de se reposer et de reprendre confiance en elle dans les meilleures conditions, les bienfaiteurs l’ont placée dans une maison d’accueil. Ses hôtes ont compris qu’elle avait manqué de nourriture par le passé en la voyant montrer les crocs pour protéger ses repas à chaque fois que quelqu'un s’approchait.

Des progrès considérables

Malgré la présence de ses vieux démons, Maggie a doucement ouvert son cœur à ceux qui prenaient soin d’elle. Elle a repris du poids et était bien mieux dans ses pattes. Pour ses sauveteurs, cela signifiait qu’elle était prête à prendre un nouveau départ. Ils ont sélectionné minutieusement les candidatures d’adoption et ont finalement trouvé sa perle rare.

Maggie a rejoint la maison de Mary-Anne Draffin où elle se reconstruit à son rythme : « Petit à petit, elle va mieux [...] Il faut juste un peu plus de patience » déclarait cette dernière.

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