Une commune italienne utilise l’ADN prélevé sur les crottes de chiens pour sanctionner les propriétaires qui ne ramassent pas

Des tests ADN contre les crottes de chiens sur les trottoirs ? C’est la méthode appliquée à Malnate, commune située en Lombardie dans le nord de l’Italie, comme le rapporte Courrier International.

Concrètement, lorsque les employés municipaux découvrent des déjections canines sur la voie publique, l’ADN en est extrait pour être comparé à ceux qui composent la base de données de la région. Tous les propriétaires canins sont dans l’obligation de déclarer leurs animaux pour qu’ils y soient enregistrés.

Et quand les autorités identifient un maître qui n’a pas ramassé derrière son compagnon à 4 pattes, une amende de 75 euros lui est envoyée à domicile. C’est ce qui est arrivé à 40 habitants de la commune durant l’année 2019. Et très rares ont été les contestataires parmi eux, puisque l’ADN de leur chien est joint à la notification d’amende pour justifier la sanction.

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Bien que comportant des limites, notamment dans le cas où les crottes découvertes proviennent de chiens non enregistrés, cette mesure semble rencontrer un certain succès. Si bien que plusieurs villes européennes (France, Espagne…) auraient fait part de leur intérêt. D’ailleurs, la commune de Malnate tiendra, le 4 avril prochain, une convention nationale au cours de laquelle elle exposera les résultats détaillés du procédé.