Une copropriété utilise l'ADN trouvé dans les déjections canines pour identifier les propriétaires

Les déjections canines constituent un véritable problème de salubrité publique, notamment en milieu urbain. La plupart des propriétaires de chiens ont ce réflexe qui consiste à les ramasser dans des petits sacs jetables, mais beaucoup d’autres continuent d’ignorer cette règle.

Illustration : "Une copropriété utilise l'ADN trouvé dans les déjections canines pour identifier les propriétaires"

Pour faire face à ce phénomène, une copropriété du Colorado qui ne badine pas avec l’hygiène a décidé d’employer les grands moyens.

Située à Broomfield, tout près de Denver, la résidence Retreat at Flatirons recourt, en effet, à la technologie du traçage ADN pour identifier les propriétaires de chiens qui ne nettoient pas après que leurs amis à quatre pattes aient fait leurs besoins. Et si un maître a le malheur d’omettre ou de négliger ce geste, il risque d’être identifié par ce procédé et de se voir infliger une amende de 100 dollars, soit l’équivalent de 93 euros.

En fait, un échantillon ADN est prélevé sur chaque chien adopté par l’un des copropriétaires de la résidence. Il est ensuite ajouté à la base de données de la copropriété, qui peut donc facilement identifier les auteurs de ces « oublis » et sanctionner leurs propriétaires.

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Mike Liddle, l’un des résidents de Retreat at Flatirons qui a déjà fait les frais de cette règle, la juge disproportionnée : « Je pense qu’ils sont allés trop loin. Dans leur grande majorité, les résidents pensent que c’est une bonne idée, et moi aussi d’ailleurs, mais je trouve la mesure exagérée ». Mike Liddle a été sanctionné à deux reprises après que l’ADN de son Chihuahua ait été retrouvé sur des déjections…

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