Une étude s’intéresse au lien entre le microbiote canin et l’agressivité du chien

Aux États-Unis, les chercheurs ne sont pas parvenus à déterminer si le microbiote causait le degré d’agressivité du chien en question. En revanche, l’étude a permis de mettre en évidence un lien. Lien qui doit être approfondi pour chercher une causalité.

Illustration : "Une étude s’intéresse au lien entre le microbiote canin et l’agressivité du chien"

Le microbiote est étudié à toutes les sauces. Chez les humains, on a récemment pris conscience que l’analyser permettait d’expliquer de nombreuses maladies ou de pathologies comme les cancers, l’obésité. Le comprendre, l’appréhender au cas par cas offrait davantage de solutions.

Cette fois, une l’université de l’État de l’Oregon, aux États-Unis, s’est penchée sur le microbiote canin. Une étude, menée sur des Pitbulls au passif de chiens de combat, afin de mieux comprendre le comportement agressif perçu chez plusieurs animaux. Bien évidemment, le niveau d’agressivité de chaque spécimen étudié à a été déterminé avant le début de l’étude.

Les résultats ne permettent pas de conclure à un lien de cause à effet entre la composition du microbiote et leur degré d’agressivité. Le premier ne détermine pas le second. En revanche, les scientifiques considèrent qu’il existe des associations statistiques entre la réaction d’un chien et ses microbiotes. « Il s’agit d’une base entre les comportements agressifs et les microorganismes intestinaux », précise Nicole Kirchoff, principale auteure de l’étude.

Des études supplémentaires doivent être menées

L’ambition de ces chercheurs est d’offrir le moyen de corriger un comportement qui est souvent considéré « comme une lacune », admet la co-auteure Monique Udell. « Peut-être y a-t-il des prédicteurs comportementaux qui ont des implications psychologiques. » Les selles de chaque Pitbull ont été analysées afin d’observer au plus près les bactéries intestinales.

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Il a notamment été constaté que les Firmicutes sont plus importants chez les chiens agressifs, alors que les non agressifs présentent davantage de protéobactéries et de fusobactéries. Encore une fois, aucun lien de cause à effet, mais les chercheurs ont démontré qu’il existait un lien. « Nous avons besoin d’expérimentation supplémentaire pour savoir si le microbiote contribue à l’agressivité », avoue Thomas Sharpton, également co-auteur de l’étude.

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