Une famille adopte un chien mourant pour lui faire connaître l’amour et la joie
Asher n’avait pas beaucoup de temps à vivre, et cela, tout le monde le savait. Mais une âme généreuse s’est donné pour mission de rendre le pauvre canidé aussi heureux que possible pendant ses derniers jours sur Terre.
Les employés des services de contrôle animalier ont trouvé Asher, qui est âgé de 14 ans d'après leur estimation, dans un champ dans le comté d'Orange en Californie. Le chien était seul, avait du mal à bouger et était recouvert de ses propres excréments, si bien qu’il ne pouvait faire autrement que de rester allongé et immobile.
Les officiers ont alors emmené Asher dans un refuge animalier local où il a été pris en charge. L’équipe du refuge attendait que sa famille se manifeste et vienne le réclamer, mais personne n’est venu pour lui.
La prochaine étape a été de le proposer à l’adoption, bien que l’équipe du refuge pensait que l’animal agonisait et que l’adoption n’était ni une bonne option pour lui, ni quelque chose de réaliste.
Cependant, lorsque Mme Smisek a entendu parler d’Asher, elle a tout de suite voulu l’aider. Bien qu’il ne lui restait que quelques jours à vivre, elle a pensé que l’animal méritait d’avoir l’opportunité de connaître la vie de famille.
Lorsqu’Asher est arrivé chez les Smisek, son mari et elle ont pris soin de lui et lui ont donné un bain.
« Parfois, je me dis que l’hygiène des animaux nous fait plus de bien à nous qu’à eux », déclare-t-elle. « Mais je sais aussi que cela fait du bien d’être propre et d’avoir de l’aide pour se relever. »
Asher ne partageait pas vraiment son avis.
« Au départ, il était frustré », dit sa bienfaitrice. « Il se sentait très confus lorsque nous le lavions et il voulait nous le faire comprendre. Il ne ressentait pas de la douleur mais il n’était pas habitué à cela. »
Craignant de se faire mordre, Mme Smisek a temporairement mis une muselière à Asher pendant le bain. Mais son mari et elle s’inquiétaient plus de sa maladie, appelée Spondylose déformée.
« Pendant que nous lui donnions son bain, mon mari, Andy, m’avait murmuré que l’euthanasie n’était pas une mauvaise chose et qu’il avait l’air d’être tellement mal », écrit-elle sur Facebook. « Andy n’avait pas tort et je l’ai regardé avec des yeux qui disaient que nous prendrions soin de lui tant qu’il était là et qu’il fallait qu’il continue de m’aider. »
Malgré les doutes, Asher a finalement commencé à se sentir bien, ce qui a conforté Smisek dans sa conviction qu’elle avait fait le bon choix.
« Il devenait de plus en plus à l’aise dans la baignoire et nous avions pu enlever la muselière, après quoi il a commencé à me lécher », raconte Smisek.
Elle a ensuite enveloppé le canidé dans une serviette propre, lui a donné un bon repas et l’a laissé se reposer dans son lit.
Asher a même pu profiter du beau temps à l’extérieur.
« Il marche doucement, mais il marche. Ce matin, il déambulait dans le jardin et est ensuite rentré à la maison. Il sait où se trouve son lit, et, dès qu’il y est, il se jette dessus. »
Bien qu’Asher puisse manger seul, Smisek lui donne un coup de main.
« Il peut manger seul, mais il ne sait pas s’y prendre avec son bol et attraper la nourriture qui s’y trouve, alors nous prenons les parties qui lui sont difficiles d’accès et les lui donnons à la main. Il adore ça »,
« Il se sent très à l’aise avec nous maintenant. Nous pouvons l’approcher et l’aider à se relever car il continue d’avoir besoin d’aide pour cela. »
Asher adore exprimer son affection, à Mme Smisek, son mari, ainsi qu’aux autres chiens de la maison.
« Ses difficultés respiratoires s’apaisent de jour en jour, et il adore faire partie de la famille. Il distribue les bisous à toute personne et à tout chien qui l’approche. Il a le cou rigide, alors il ne peut pas s’orienter pour cela mais dès que le visage de quelqu’un est dans sa ligne de mire, il s’empresse aussitôt de l’embrasser. »
Smisek attend les résultats des analyses de sang d’Asher pour savoir quel médicament lui donner, bien que cela ne fera que le soulager sans le guérir et lui éviter une mort prochaine. Mais Smisek pense que cela en vaut la peine.
« Certaines personnes, en le regardant, se demanderont comment ce chien peut être heureux en étant aussi malade, dit-elle. Mais il est propre, il mange bien et apprécie la vie. Nous avons appris à quel point il était important de sortir ces petites boules de poil des refuges, même si ce n’est que pour une nuit. »
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
Aucun commentaire