Une femme contrainte d’abandonner son chien au refuge à cause d’une plainte de ses voisins
Marianne s’est retrouvée en très mauvaise posture lorsque ses voisins ont envoyé la police à son domicile. Ceux-ci n’en pouvaient plus d’entendre les aboiements de son chien à longueur de journée. Elle a dû se séparer de lui après plusieurs plaintes déposées.
Marianne, une femme originaire de la Louvière en Belgique a fait ses adieux à son chien Guizmo contre sa propre volonté. L’animal ne cessait d’aboyer lorsqu’il était à la maison, incommodant fortement le voisinage. Lequel a décidé d’agir en contactant les forces de l’ordre, mentionnait Sud Info.
Guizmo faisait le bonheur de sa maîtresse depuis qu’elle l’avait adopté. Malheureusement, la boule de poils a rencontré de graves problèmes médicaux qui l’ont contrainte à rester chez elle. En effet, elle ne devait pas avoir de contact avec ses congénères, car elle était très contagieuse.
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photo d’illustration
Plusieurs plaintes déposées, puis la sanction est tombée
Comme elle n’a pas eu la possibilité de découvrir son environnement, elle a développé une forme d’anxiété se manifestant par des aboiements incessants. Guizmo donnait de la voix à la moindre occasion, ce qui avait le don de perturber ses voisins. Il vivait avec sa maîtresse dans une maison mitoyenne, donc le bruit raisonnait d'autant plus.
Marianne n’avait toutefois pas le choix de le laisser chez elle. Avec le temps, les habitants des environs en ont eu marre d’entre les cris et ont déposé des plaintes. Suite à cela, des agents de police sont allés sur les lieux et ont constaté le tapage. Marianne a reçu l’obligation de se séparer de son chien sous un mois au risque de recevoir une amende de 350 euros. Une somme qu’elle ne possédait pas.
Une décision forcée
Tristement, la Belge a contacté tous les refuges proches de chez elle pour déposer son chien. Lesquels n’étaient pas en mesure de prendre en charge Guizmo. Le canidé s’est donc retrouvé à 30 minutes de son ancien domicile, au plus grand désarroi de sa propriétaire.
En plus d’avoir vécu cette séparation douloureuse et contrainte, elle a subi les jugements des autres : « J’appelle deux fois par semaine pour prendre de ses nouvelles. Quand j’appelle, je les entends dire : ‘C’est la dame qui a abandonné son chien !’ Mais je ne l’ai pas abandonné, j’ai été forcée de le faire » affirmait-elle.
Malgré la tristesse de la situation, elle est rassurée de savoir que Guizmo va prochainement rejoindre une famille aimante, et que ses aboiements ne seront plus un problème dans sa nouvelle maison.
Par Fanny Maurice
Rédactrice web
Parce que les animaux et l'écriture ont toujours fait partie de sa vie, rejoindre Woopets était une évidence pour Fanny. Elle contribue à la rédaction d'articles en tant que freelance aux côtés d'une équipe de passionnés.
1 commentaire
Invité a écrit : 21/12/23
J'ai pris le chien de ma soeur pour à peu près les mêmes raisons. Il était malade et pleurait souvent. Il est venu chez moi pour finir tranquillement ses jours à la maison. Ca a été très douloureux.
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