Une femme qui promène son chien sans laisse, sans muselière est condamnée pour manque de contrôle de son chien

Jacinta O'Malley, originaire de North Mayo en Irlande, a été déclarée coupable pour plusieurs chefs d’accusation. De façon générale, le tribunal lui a reproché de ne pas avoir gardé son chien sous contrôle en public, précisait Western People.

Le procès a eu lieu au tribunal du district de Ballina. Jacinta O'Malley a été reconnu coupable de “2 chefs d'accusation pour défaut de garder le chien sous contrôle, de 3 chefs d'accusation parce qu’il n'avait pas de muselière et de 2 chefs d'accusation, car il n’avait pas de laisse”. En somme, le Berger Allemand de l’accusée était libre de gambader parmi la foule malgré les restrictions liées à sa race.

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« Ces réglementations sont là pour vous protéger, vous et votre chien »

Laura Mulligan, membre de l’équipe du contrôle animalier de Mayo, a pris la parole suite à cette condamnation. Pour elle, les propriétaires ont le devoir de se renseigner sur la législation en vigueur concernant les chiens. En Irlande, comme en France, il existe des catégories répertoriant les races jugées plus dangereuses que les autres.

En fonction de celles-ci, le maître a l’obligation de garder l’animal attaché, lui mettre une muselière et même suivre une formation d’éducation. Pour Laura Mulligan, respecter ces contraintes, c’est faire preuve de responsabilité et de civisme.

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« Tous les propriétaires de chiens doivent garder leurs chiens sous contrôle à tout moment »

Elle précise toutefois que les grandes races ne sont pas les seules concernées. En réalité, selon elle, chaque propriétaire doit pouvoir garder son chien « sous contrôle » sur la voie publique, qu’importe la situation : « De nombreux propriétaires ont l'impression que leur chien est inoffensif, mais une grande partie du grand public a peur des chiens ou peut-être d'une maladie sous-jacente comme la fragilité des os. Un gros chien renverserait facilement quelqu’un s’il sautait » illustrait-elle.

Pour conclure, elle appelle au bon sens des maîtres de chiens, qui restent les uniques responsables de leur boule de poils.