Une mamie sud-coréenne consacre sa vie aux chiens

De nombreux chiens continuent d’être tués pour leur viande en Corée du Sud, et ce, malgré une interdiction prononcée depuis près de 30 ans. Une mamie sud-coréenne se démène chaque jour pour en sauver le plus grand nombre, alors que ses ressources sont limitées.

Illustration : "Une mamie sud-coréenne consacre sa vie aux chiens"

Jung Myoung-sook, 61 ans, est vue par bon nombre des habitants locaux comme quelqu’un d’excentrique. Ce qui est certain, c’est que cette dame est véritablement hors du commun.

Elle est à la tête d’un refuge canin qu’elle a elle-même fondé malgré sa situation précaire. La structure accueille aujourd’hui plus de 200 chiens, la plupart d’entre eux ayant été sauvés in extremis alors qu’ils devaient finir dans des marmites. Car, en Corée du Sud, la viande de chien est encore consommée de manière traditionnelle, alors que cette pratique avait été officiellement interdite en 1988 avec l’organisation des Jeux Olympiques d’été au Pays du Matin calme.

Cela fait maintenant 26 ans que Jung Myoung-sook vient en aide aux chiens qui croisent sa route. Elle récupère ceux destinés aux restaurants, mais aussi leurs congénères qui attendent d’être euthanasiés dans des refuges, faute d’être réclamés par leurs propriétaires ou adoptés. Elle a été contrainte de déménager à 7 reprises en raison des plaintes de voisins ne supportant plus le bruit produit par ses chiens.

Travaillant comme femme de ménage dans un magasin, Jung Myoung-sook gagne à peine de quoi vivre. Elle ramasse des boîtes recyclables pour obtenir un petit supplément de revenu, mais cela ne suffit pas non plus à couvrir les 1500 euros de dépenses mensuelles consacrées à l’alimentation et aux soins de ses pensionnaires à 4 pattes.

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Ce n’est que grâce à la générosité d’une poignée de donateurs qu’elle parvient à y faire face, tant bien que mal. Ces personnes au grand cœur aident comme elles peuvent : certaines envoient de l’argent, tandis que d’autres apportent des contributions en nature (nourriture, médicaments, etc.). Parmi ces derniers, un petit restaurateur local qui lui fournit régulièrement des restes de porc décrit la dame en ces mots simples, mais qui résument tellement bien sa grandeur d’âme : « Elle ne vit que pour ses chiens. Elle a placé sa propre vie au second plan ».

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