Une pétition lancée pour permettre à un professeur d'université de se faire accompagner par son chien de soutien émotionnel sur le campus
En Angleterre, étudiants et anonymes se sont massivement mobilisés pour apporter leur soutien à un professeur s’étant vu interdire d’être accompagné de son chien à l’université. Ce dernier lui est pourtant indispensable, l’aidant notamment à supporter la maladie dont il souffre.
« Autorisez Simon Gellar à garder son chien, Wolf, sur le campus ». Tel est l’intitulé d’une pétition en ligne qui a quasiment déjà réuni les 1500 signatures demandées.
Cette initiative a vu le jour en soutien au professeur Simon Gellar, qui donne des cours de criminologie à l’Université du Kent à Canterbury, en Angleterre, rapportait Dogs Today Magazine. L’enseignant-chercheur est atteint d’une maladie dégénérative de la colonne vertébrale à cause de laquelle il souffre d’anxiété et de douleurs. Seule la présence de son Berger Allemand lui permet de supporter ces troubles et de se concentrer pleinement sur son travail.
Or, l’université considère que le chien constitue un risque pour la santé et la sécurité. Chose que réfute Maddie Sanderson, étudiante et auteure de la pétition. « Wolf a été présent aux côtés de Simon sur le campus au cours de la dernière année, sans aucun impact négatif sur les étudiants ou le personnel, assure-t-elle. Wolf n'est pas qu'un animal de compagnie, il apporte un soutien émotionnel à Simon ».
« Si avoir son chien à ses côtés lui permet de continuer à travailler, alors cela devrait être autorisé »
Elle déplore les déclarations des « services de santé et de sécurité de Kent » selon lesquelles la « fourrure [de Wolf] pourrait potentiellement nuire, voire tuer des personnes. Ils affirment également que l’état de Simon ne justifie pas la présence d’un chien sur le campus. »
Une décision que Rebekah McGrane, signataire de la pétition, qualifie d’injuste. « Je vis avec des douleurs chroniques qui m'empêchent de travailler, confie-t-elle. Si avoir son chien à ses côtés lui permet de continuer à travailler, sans avoir recours à des analgésiques qui affectent sa capacité à bien faire son travail, alors cela devrait être autorisé ».
L’Université du Kent n’a pas encore officiellement réagi à cette démarche solidaire et on ne sait donc pas encore si elle maintiendra l’interdiction ou la lèvera. Une chose est sûre, le professeur Gellar et son chien ne sont pas seuls dans ce combat.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Passionné d’écriture, des réseaux sociaux (et bien évidemment des animaux), Alexandre Dieu est le rédacteur en chef de Woopets. Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, il travaille en harmonie avec 2 vétérinaires, une éducatrice canine, un journaliste et 2 rédacteurs spécialisés mobilisés pour Woopets.
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