Une récente étude révèle que la présence de chiens dans un quartier diminue le taux de criminalité

C’est un fait désormais avéré : les promenades de chiens dans les rues réduisent le taux des cambriolages et des violences physiques. Une étude menée par Jane Jacobs et Nicolo Pinchak de l’Ohio State University le prouve. Ils ont en effet piloté une enquête sur "les yeux de la rue" (les yeux des canidés en plus de ceux de leurs maîtres).

Illustration : "Une récente étude révèle que la présence de chiens dans un quartier diminue le taux de criminalité"

Si les chiens sont connus pour leur instinct protecteur au sein de leur foyer, diminuant ainsi les risques d’intrusion, cette nouvelle étude démontre qu’ils participent également à la veille de la sécurité dans tout le quartier.

En effet, les promenades régulières des toutous dans les avenues d’une ville ou d’un village favorisent grandement le sentiment de confiance des riverains. Ils vont spontanément communiquer entre eux en baladant leur fidèle compagnon à 4 pattes et donc créer des liens.

« Les secteurs à forte population canine offrent plus d'yeux sur le terrain, ce qui est logique. Les résidents apprennent ce qui se passe et peuvent repérer les problèmes potentiels », a déclaré Glenn Rogers, l’éducateur canin en chef d’At Home Dog Training, à Fox News.

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Photo d’illustration

Les résultats parlent d’eux-mêmes

Les chercheurs ont observé le taux de criminalité dans divers quartiers de Columbus, dans l’État de l’Ohio aux États-Unis.

Ils ont ainsi pu démontrer que les arrondissements où la population de canidés était plus élevée avaient un nombre d’homicides, de vols qualifiés et de violences commises à l’encontre d’une personne plus faible.

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En parallèle, ces arrondissements ont également un niveau de confiance des résidents plus forts. « La confiance n'aide pas autant les quartiers si vous n'avez pas de gens sur la voie publique qui remarquent ce qui s’y passe », a précisé Nicolo Pinchak, l'auteur principal de l'étude.

Les "yeux de la rue" permettent donc de dissuader les fauteurs de troubles tout en augmentant la communication entre les voisins. « Les chiens sont un avantage dans la lutte contre le crime par rapport aux chats et autres animaux de compagnie qui n'ont pas besoin de marcher », a ajouté Nicolo.

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