Un jeune homme se filme en train de pousser son chien à plusieurs reprises par la fenêtre.

Les images sont terribles et nous avons décidé de ne pas les diffuser. Les gémissements de la chienne donnent les larmes aux yeux. A Nivelles, en Belgique, un homme s’est filmé, samedi 6 octobre dernier, en train de jeter son chien par la fenêtre de son appartement, situé à plusieurs mètres du sol. Les faits n’ont pas eu lieu une, mais plusieurs fois.

Sur la première vidéo, on aperçoit un chien apeuré, sur le rebord de la fenêtre de l’habitation. Son propriétaire, un jeune homme, lui caresse le visage en faisant remarquer que les yeux de son compagnon étaient en sang. Il lui pose une simple question : « T’es prête ? ». Sans prévenir, il pousse ensuite son animal dans le vide. Dans la nuit.

La deuxième vidéo est quasiment la même. Sauf qu’à l’impact, on peut entendre la chienne gémir. Allait-elle survivre à cette torture inqualifiable ? L’homme assure à ses connaissances qu’elle est morte. La réalité est, heureusement, toute autre.

La vidéo ne devait pas sortir du cadre privé. Elle a fuité et l’association Sans Collier a découvert les horribles images. Elle a décidé de porter plainte. Sébastien De Jonge, directeur de l’association, raconte la suite à nos confrères de la Dernière Heure : « Nous avons prévenu les autorités. Nous ignorions alors si l'animal était effectivement décédé. Nous avons donc demandé qu'une saisie puisse être effectuée. Et les autorités ont été réceptives à notre demande. »

Une chute d’une hauteur de 5 mètres

Dimanche, la police est intervenue au domicile, en compagnie d’un vétérinaire qui a pu constater que l’animal était toujours en vie, mais avait d’importantes lésions. « L'animal a bien été jeté d'une hauteur d'environ 5 mètres », confirme le chef de corps de la zone de police de Nivelles-Genappe.

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L’association a demandé la saisie de l’animal, ainsi que de son congénère présent dans l’habitation. Ce à quoi le bourgmestre a répondu favorablement. « C'est une saisie provisoire et nous attendons que la saisie définitive soit ordonnée. Nous pourrons alors soumettre les deux chiens à l'adoption », poursuit Sébastien De Jonge.

L’association s’est portée partie civile, en compagnie d’une autre, pour faire condamner l’auteur de ces faits crapuleux.