Amener son chien au travail
Aux Etats-Unis, une entreprise américaine sur 5 offre la possibilité à ses employés d’amener leurs chiens au travail. Une pratique qui est donc déjà bien installée outre-Atlantique, mais qui peine encore à s’imposer sous nos cieux. Pourtant, les avantages que la présence de nos toutous à nos côtés au bureau sont multiples, autant pour les animaux eux-mêmes que pour nous et, au final, les entreprises.
En France et dans de nombreux autres pays, la présence des animaux de compagnie, que ce soit dans les entreprises publiques ou les commerces alimentaires, est interdite. Dans le secteur privé, en revanche, certaines entreprises peuvent la tolérer, mais sous quelques conditions.
Ces sociétés « dog-friendly » ne sont pas encore nombreuses, mais on peut parier sur un changement de la donne à l’avenir en raison des bénéfices qu’une telle démarche est susceptible d’apporter. Amener son chien au travail est, en effet, avantageux à plus d’un titre. Découvrons comment…
Les avantages de la démarche
Pour les propriétaires de chiens et d’animaux de compagnie en général, il n’est pas toujours évident de quitter leurs amis à 4 pattes le matin, pour ne les revoir que le soir. La séparation est difficile à vivre, surtout lorsque le chien est un peu malade, par exemple.
Le fait de pouvoir garder son compagnon canin à ses côtés sur son lieu de travail permet donc d’être apaisé et rassuré. Ce sentiment procure inévitablement un surcroît de détente et de bien-être, qui ne peut que se répercuter positivement sur le travail de l’employé.
La présence d’un chien au travail constitue également un facteur antistress non négligeable, aussi bien pour son propriétaire que pour ses collègues. Difficile de ne pas avoir le sourire ou de ne pas se sentir mieux en regardant l’animal jouer, faire le clown ou dormir paisiblement près de soi. Son effet apaisant, notamment en open-space, est palpable.
De plus, cela influe de manière bénéfique sur les relations entre collègues, qui ont plus de facilités à communiquer, à converser pendant les pauses. Un atout pour l’esprit d’équipe et de cohésion qui doit régner dans toute entreprise.
Les entreprises pourraient également en profiter au niveau des taux d’absentéisme, si l’en on croit ce sondage réalisé auprès des lecteurs de la revue Fast Company : 60% d’entre eux ont affirmé être disposés à travailler d'avantage d’heures, s’ils avaient la possibilité d’emmener leur chien sur leur lieu de travail.
Enfin, il ne faut pas oublier les bénéfices pour les chiens eux-mêmes, qui peuvent ainsi passer plus de temps avec leurs maîtres.
Les obstacles rencontrés
Malgré les nombreux avantages qu’elle comporte, cette démarche se heurte encore à des obstacles majeurs. Beaucoup de directions demeurent réticentes et évoquent notamment des problèmes d’hygiène et de sécurité pour se justifier.
Parmi les employés, certains souffrent de cynophobie (qui peut pourtant être combattue en côtoyant des chiens dans de bonnes conditions), tandis que d’autres sont allergiques aux poils de chien.
Le risque que l’animal puisse occasionner des dégâts sur le lieu de travail est également avancé, tout comme celui de la morsure.
Les préalables à respecter pour que tout se passe bien
Des justifications parfois exagérées, mais qui doivent toutefois être prises en compte et au sérieux. L’un des préalables à cette démarche est donc que le chien soit propre et bien éduqué. Il doit aussi être sociable et présenter un tempérament calme. Si les tailles et les races ne doivent pas constituer les seuls critères de choix pour amener son chien au travail, certains semblent particulièrement indiqués.
Le Labrador-Retriever, le Golden-Retriever ou encore le King Charles Spaniel, réputés pour leur caractère calme et amical. Mais, encore une fois, ce sont l’éducation et la socialisation données à l’animal qui font la différence, indépendamment de ses origines et de ses dimensions.
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Bien entendu, il est nécessaire d’obtenir l’accord de la direction avant d’amener son chien au travail. Et pour que l’expérience soit la plus bénéfique possible, il convient aussi de consulter l’avis de ses collègues.
Pour finir, il faut également penser aux besoins du chien, notamment en termes de sorties. Son propriétaire profitera donc de ses pauses pour permettre à son compagnon canin de se dégourdir les pattes de temps en temps.
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