Mon chien est envahissant, que faire ?

Quand on a l’habitude de côtoyer les chiens, on sait pertinemment que ces derniers adorent que l’on s’occupe d’eux, qu’on leur accorde de l’attention et de l’affection. Néanmoins, comme cela est le cas chez certains enfants, il arrive que des chiens deviennent excessivement demandeurs sur ce plan. Ils cherchent par tous les moyens à être au centre des préoccupations de leurs propriétaires. En un mot, ces chiens deviennent envahissants.

Ce problème comportemental est déterminé, en partie, par le caractère du chien, mais l’éducation qu’il a reçue y est également impliquée dans une grande mesure. Il est toutefois possible de corriger ce travers. Voici quelques conseils qui vous permettront d’y arriver si vous faites face à ce problème.

Chien envahissant : des signes qui ne trompent pas

Un chien envahissant, c’est un animal qui cherche toujours à focaliser toute l’attention de son entourage sur lui, à faire réagir son maître. Il n’a qu’une seule obsession : être toujours à ses côtés et le pousser à s’occuper de lui en permanence. Le chien envahissant est donc à la fois « pot de colle » et capricieux.

Dans la vie de tous les jours, cela se traduit, par exemple, par des aboiements incessants survenant lorsque le maître parle au téléphone. S’il se trouve dans une autre pièce, le chien peut aussi se mettre à aboyer et à gratter la porte pour signifier son envie de le rejoindre. Il le suit partout et vient s’intercaler entre lui et son/sa conjoint(e) lorsqu’ils s’assoient côte à côte. Il occupe les places stratégiques (le canapé, le lit…) et ne laisse aucun moment de répit à son propriétaire.

En résumé, le chien envahissant doit être au centre de toutes les attentions, et ce, de manière constante.

Attendre qu’il se calme et le récompenser

Pour corriger ce mauvais comportement, il convient tout d’abord de s’assurer de la nature du signal qu’on envoie au chien. Si on s’adresse systématiquement à lui à chaque fois qu’il aboie pour tenter de le faire taire, cela peut être perçu par l’animal comme une sorte d’encouragement. Il finit, en effet, par comprendre qu’il a la possibilité de faire réagir son maître à volonté. Il s’agit donc de chercher à inverser la situation en l’ignorant, puis en le récompensant quand il agit comme on le souhaite.

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En pratique, on ne fait rien lorsqu’il se met à aboyer pendant que l’on discute au téléphone. On lui tourne le dos et on ne le regarde même pas. Quand la conversation est terminée, on attend qu’il se calme, on patiente ensuite encore un petit moment (réagir tout de suite après revient à l’encourager à aboyer), puis on lui ordonne de s’asseoir ou de se coucher. Dès qu’il s’exécute, on lui donne une récompense.