Développer la confiance en soi de son chien

A la faveur de la présence de sa mère, puis en apprenant à interagir avec les autres et en franchissant les différentes embûches qui parsèment sa jeune vie, le chiot emmagasine de l’assurance et devient de plus en plus confiant en ses propres capacités. Les premières étapes de sa vie sont cruciales dans ce domaine. L’accompagnement du maître l’est également. Il doit aider l’animal à aller au-delà de ses craintes, de ce qu’il pense être ses limites, pour retrouver cette confiance en soi dont il a tant besoin.

Comment la timidité se manifeste-t-elle chez le chien ?

Le chien qui n’a pas confiance en lui est aisément reconnaissable à sa posture ; face à une situation qui le met mal à l’aise (présence d’autres chiens, de personnes…), il a la queue entre les pattes arrière, ses oreilles sont placées en arrière, aplaties contre sa tête. Celle-ci est basse. L’animal peut se mettre à trembloter et a tendance à reculer ou à fuir lorsque l’on s’approche de lui.

En présence d’autres chiens, il se tient immobile dans un coin et évite de croiser leurs regards. Ce sont autant de signes d’infériorité hiérarchique qui sont associés à la timidité, au manque de confiance en soi.

Les causes du manque de confiance en soi chez le chien

Les causes du manque de confiance en soi sont multiples. Elles trouvent souvent leur origine dans les premières étapes de la jeunesse du chien. Le manque de socialisation du chiot fait partie des principaux facteurs de timidité. Retiré trop tôt à sa mère, n’ayant pas eu l’occasion d’interagir avec des congénères et d’autres êtres vivants, il développe une crainte d’autrui qui devient difficile à corriger par la suite.

Un chien qui a été victime de violences par le passé peut également se voir perdre sa confiance en lui-même. Troubles nerveux et maladies font aussi partie des éléments mis en cause.

La confiance, ça se construit !

Pour aider son chien à retrouver confiance, il faut être très patient et faire preuve de psychologie et de compréhension. Les résultats n’arriveront pas du jour au lendemain. C’est un long processus, nécessitant énormément de travail de la part du maître.

Le chien doit être confronté à ce qui l’intimide, mais de manière progressive, afin de le désensibiliser. S’il a peur de ses congénères, l’idéal serait de le faire rencontrer un chien au tempérament doux pour un premier contact. On peut se renseigner auprès de ses proches, de ses amis ou de ses voisins pour trouver un animal bien éduqué et calme. Peu à peu, on pourra ensuite inviter son chien à en rencontrer d’autres, en observant attentivement ses réactions pour éviter tout traumatisme supplémentaire.

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Il a besoin d’accompagnement et d’encouragements, qu’il s’agisse d’interagir avec des individus ou de surpasser n’importe quelle autre appréhension. Par exemple, s’il a peur de descendre les escaliers, de sauter du canapé ou de traverser le seuil de la porte, on peut l’inciter à le faire en lui adressant des encouragements d’un ton enjoué, en tapant dans les mains ou même en lui présentant une friandise. L’important, c’est de lui donner le temps de progresser à son rythme et la confiance se construira tout doucement.