Joo Le Mardi 13 Septembre 2011 à 10:09
Apollon enfin libre… dans sa tête !
C’est un petit miracle qui s’est produit à l’ASAP, ce “flash info” renseigne bien sur la psychologie des perroquets et la difficulté pour eux de récupérer un comportement confiant après des années de maltraitance. A tous ceux qui s’étonnent que l’on ne puisse pas rendre la liberté à un perroquet, voici un texte éclairant. Merci à l’ASAP de ne pas avoir oublié de nous associer à cet immense progrès accompli par le bel Apollon
Flash infos ASAP :
Vous souvenez-vous de moi, APOLLON, que vous avez déja parrainé ?
La cage, pourtant ouverte en permanence, que je refusais de quitter depuis 4 ans, trop stressé par mes souvenirs, démons d’un passé douloureux, c’est fini grâce à la patience d’Arnaud, stagiaire depuis 2 ans à l’ASAP, en formation de l’école de soigneurs. Il parait que je suis son chouchou !
Chaque jour, il passe du temps auprès de moi, accroupi au pied de la cage, quelquefois avec son ordinateur : j’avais terriblement envie de le rejoindre mais la peur était plus forte et je me contentais de passer ma tête hors de la porte de la cage toujours ouverte.
Il y a 3 semaines, j’ai franchi le pas et j’ai décidé d’aller en haut découvrir un autre horizon.
Quelle joie de pouvoir se balader et narguer les autres dans la véranda, à deux pattes puisque je ne sais plus voler. Le stress me quitte de jour en jour et j’élargis mon champ d’action. En passant, pourquoi ne pas grignoter les perchoirs, les murs… même si cela est interdit !
Je deviens même très dominateur et territorial car souvent j’empêche Anne (responsable du refuge) avec provocation, de nourrir les nouveaux arrivants. Je vais jusqu’à lui dire avec insolence : “va là-bas !” mais cela la fait sourire et elle me répond “gentil Apollon, t’es beau Apollon” et je craque devant ces compliments surtout lorsqu’Arnaud est absent. Un peu cabotin je ne fais pas de bétises lorsqu’Arnaud travaille au refuge.
C’est avec fierté que je souhaitais vous annoncer la bonne nouvelle ainsi que la joie de tous les bénévoles.
Patience et Persévérance portent souvent leurs fruits. C’est la devise du refuge de l’ASAP.