Joo Le Dimanche 31 Juillet 2011 à 22:49 - édité Le Lundi 13 Février 2012 à 15:06
L'abattage
La législation relative à la protection des animaux, dans les pays de l’Union européenne et dans les autres, comporte des exemptions pour les animaux dont la viande est destinée aux communautés juives et musulmanes. Dans le cadre de l’abattage rituel, les animaux ne sont pas nécessairement étourdis avant d’être abattus.
Le transport vers l’abattoir
Avant d’arriver à l’abattoir, les animaux ont dû être chargés, transportés, puis déchargés. Chacun de ces processus peut impliquer pour les animaux des souffrances, des douleurs et du stress, les employés qui s’en occupent pouvant être brutaux ou incompétents, les sols glissants, les véhicules mal conçus, les abattoirs inadaptés ou aménagés de façon insatisfaisante. L’immobilisation des animaux afin de les étourdir (ou de les abattre lorsqu’il n’y a pas étourdissement préalable) peut aussi entraîner terreur et souffrances. Il arrive aussi que des animaux blessés soient traités de façon inhumaine, en particulier lorsque sont déchargés des animaux qui ne sont pas en état de marcher. Des investigations, notamment une enquête effectuée en 2008 par One Voice dans des abattoirs en France, ont mis en évidence des exemples de traitement très cruel des animaux.
Les méthodes d’abattage
Le principe fondamental d’un abattage « humain » est que la mort ne doit pas entraîner de souffrance. C’est la raison pour laquelle l’abattage comporte généralement deux phases, d’abord l’étourdissement – pour rendre l’animal inconscient – puis l’égorgement, ou dans le cas des porcs ainsi que des bovins dans un certain nombre d’abattoirs, le sectionnement des vaisseaux sanguins du poitrail pour que les animaux soient saignés à mort. Lorsque l’étourdissement est efficace et lorsque le coup est porté correctement, l’animal meurt de la perte de son sang avant d’avoir pu reprendre conscience.