Je me présente, Calypso La Cannelle de Las Ayas… Bon, c´est vrai, j´ai un prénom un peu à rallonge. Alors, si vous le souhaitez, appelez-moi Calypso ou Calyps.
Je viens d´un élevage situé sur la Côte d´Azur à quelques kilomètres de Nice. La chatterie se nommait Chatterie de Las Ayas.
C´était un véritable petit coin de paradis. Nous (ma maman biologique, mes tatas, mon papa et mes frères/soeurs) vivions dans un endroit verdoyant et sécurisé au beau milieu des oliviers et des figuiers.
Il y a avait également d´autres Maine Coons qui venaient nous saluer derrière notre enclos mais eux, étant en villégiature non stop, il avait accès à un territoire beaucoup plus vaste que le nôtre.
Mais ne vous inquiétez pas, nous ne manquions de rien. Nous avions un chalet avec terrasse couverte, un parcours santé, des palmiers, etc… et même des chaises longues pour nous prélasser
Mais j´allais oublier, nous avions Gilles, notre bipède protecteur, notre grand frère, notre papa, notre…. il était “tout” pour nous ! Puis, nous avions des nounous : son adorable épouse et ses deux filles.
Tout était là pour nous assurer le meilleur épanouissement et une parfaite socialisation.
Pour projets personnels, la Chatterie a fermé ses portes et tous ses pensionnaires ont pu retrouver leur “liberté” et conquérir un territoire beaucoup plus vaste.
Merci à toi Gilles pour tout ce que tu m´as offert !
Je suis né dans une famille du Nord de l´Italie. Alors que mes parents biologiques sont nés dans des élevages, je ne peux pas en dire autant.
Je suis né dans une famille toute simple où j´y ai fait mes premiers pas à côté de mes 8 frères et soeurs.
J´ai été le dernier à quitté la fratrie. Enfin, en vérité, je suis l´avant dernier à l´avoir quittée mais au bout de quelques jours, les gens qui m´avaient adopté ont préféré m´échanger avec mon frère qui était le dernier disponible de la portée.
Maintenant que mes deux Coons se sont exprimés, je vais pouvoir enfin en placer une !
En fait, j’ai découvert cette exceptionnelle race qui est celle du Maine Coon lors d’une mini exposition féline dans une animalerie d’Antibes.
D’habitude, j’ai horreur de ce genre de « foire » et je ne voulais en aucun cas y prêter attention. Mais étant donné que les stands étaient placés devant le rayon chat, je n’ai pas eu d’autre choix que de passer devant.
Et là, coup de foudre ! Il m’était impossible de décrocher mon regard de celui d’un superbe et imposant chat noir (j’ai un faible pour les chats noirs). Mais quelle est donc la race de ce chat ?!? Un Maine quoi… Maine Coon ?!? Je ne connais pas !
En fait, pour être honnête, hormis le Siamois (la maman biologique de « mon » Mickey était siamoise) et le Persan, je ne m’intéressais pas beaucoup aux races et, qui plus est, je ne comprenais pas que l’on puisse acheter un chat : il y a tellement de chats abandonnés qui ne demandent qu’à trouver une famille aimante. Et qui plus est, tous les chats sont beaux.
Mais voilà qu’il a fallu que je tombe sur un Maine Coon, que je sois subjuguée par sa prestance pour me documenter sur cette race et, par la même occasion, approfondir mes connaissances félines (qui étaient plutôt nulles).
Mais bon, 8.000 FF, c’est tout de même une sacrée somme, mince alors ! Mais qui peut bien acheter un chat à ce prix là, ils sont fous ces éleveurs !!!
Puis Mickey est né au Ciel et quatre ans après (le deuil a été plutôt long), j’ai entrepris à nouveau mes recherches sur le Maine Coon.
Je voulais absolument un chat noir (ça vous étonne). Erreur de ma part, je n’ai consulté que les petites annonces. J’ai enfin trouvé le chat de mes rêves : Roméo. Oups, c’était au début son frère mais étant donné qu’ils ont été échangés… de toute façon, il se ressemblait comme deux gouttes d’eau.
Après quelques mois, je me suis rendue compte que la façon dont j’avais choisi Roméo, c’était vraiment du n’importe quoi. Je m’y suis prise comme un manche. Je suis certaine qu’à l’époque on aurait pu me vendre n’importe quel chat pour un Maine Coon ou un chat encore plus malade (la preuve).
Attention, ne pensez surtout pas que je n’ai aucun sentiment à l’égard de Roméo ! Bien au contraire, j’en suis fada de ce chat. Et le fait qu’il soit tombé gravement malade à 8 mois, je me suis encore plus attachée à lui.
Etant donné que je me suis rendue compte de mes erreurs (dans la quête d’un chat de race), je m’y suis prise tout autrement pour Calypso.
Cette fois-ci, terminé les particuliers, je vais m’adresser à des professionnels. J’ai épluché un nombre phénoménal de sites internet mais le hic est que, soit il y avait trop de similitudes avec le pedigree de Roméo, soit les éleveurs étaient des speudos-éleveurs (je ne vous parle pas des conditions dans lesquels les chats et chatons sont élevés… rien que d’y penser, j’ai la colère qui m’envahit).
Donc après plusieurs visites de chatteries italiennes, je me suis dirigée sur les éleveurs français. J’ai découvert la chatterie Las Ayas par hasard. Il faut dire, que j’ai du regarder au moins une bonne vingtaine de sites pros. Et là, j’ai eu le coup de foudre pour une adorable petite Coon brown.
Dès mon premier contact par email, a débuté alors un véritable parcours du combattant. J’ai du prouver à l’éleveur de Calypso que je serai une bonne « maman » bipède.
Dès le premier rendez-vous (présentation de la chatterie, de ses pensionnaires, de l’éleveur et des clients, c’est-à-dire ma petite tribu, mon mari et moi-même), j’ai tant appris.
Sous ses grands airs d’ours, l’éleveur de Calypso est une personne adorable, généreuse et très soucieuse de sa « progéniture féline ». En plus, pas de bol, Calypso est le portrait craché de sa Nounou d’amour… la partie n’était donc pas gagnée d’avance !
Mais voilà, la chatterie correspondait tout à fait mes attentes (soins, installations, conseils, professionnalisme, attention, etc…) et il était impensable que Calypso ne fasse pas partie de notre famille.
Résultat des courses, moi qui trouvais aberrant d’acheter un chat de race… j’ai cassé ma tirelire afin que deux adorables Coons rejoignent ma petite tribu et j’en suis plus qu’heureuse !!!