Sissi Le Mercredi 06 Janvier 2010 à 22:28 - édité Le Mercredi 06 Janvier 2010 à 22:30
Daisy adorée
Elle était la moins câline et la moins commode des 4 de mon gang de félins. Aussi, je faisais quand même attention à la caresser souvent, à la prendre dans mes bras ne serait-ce que deux secondes.
Un jour, je me suis aperçue qu’elle se cachait et qu’elle avait beaucoup maigri. La véto a diagnostiqué une hépatite. On la pensait enrayée mais deux semaines après rebelote.
Je l’ai emmené en vacances car elle avait un traitement mais au bout de deux jours, j’ai du la faire hospitaliser, sous perf. J’allais la voir tous les après-midis et elle semblait même contente de me voir.
Quand je suis rentrée au bout de huit jours, elle n’a pas voulu manger alors j’ai dû aller à la clinique et le véto lui a posé une sonde naso-oesophagienne. Elle l’a arraché au bout de huit jours et a recommencé à grignoter. Je l’avais nourri moi-même par sonde et cela nous avait rapprochées. Ses analyses ne montraient rien d’inquiétant mais 1 mois 1/2 après j’ai remarqué qu’elle se cachait à nouveau.
Une échographie a finalement révéle une tumeur a plusieurs endroits. Moins de dix jours après les premiers signes inacceptables de la fin sont apparus. Elle a été encore 24 heures sous perf. Elle était anémiée et refusait de se déplacer, de boire ou manger.
Son état s’est dégradé en deux jours : une hépatite fulgurante s’était installée. En rentrant un soir, je l’ai entendu avec un drôle de miaulement et instinctivement j’ai compris. J’étais au moment tant redouté et que je reculais depuis 3 jours. Je l’ai prise et je lui ai dit :“J’ai compris ma minette et on va s’arrêter”. J’ai téléphoné à la véto puis à ma famille.
On s’est retrouvé à 3 chez la véto qui a tout de suite dit : “Vous avez fait ce que vous avez pu mais là maintenant, il faut la laisser partir.” J’ai éclaté en sanglots (comme maintenant en écrivant ces lignes).
Elle l’a d’abord endormie puis je suis sortie avec ma soeur pour attendre que ma mère sorte, je n’ai pas pu rester jusqu’à la fin. Quand la porte s’est ouverte, je l’ai vu de dos, comme endormie sur la table.
Cette maladie nous avait finalement tellement rapprochées qu’elle me manque. Il me reste encore 3 chats sur lesquels je veille plus que jamais et qui me collent encore plus (j’ai même l’impression qu’ils en profitent un peu mais je reconnais que j’aime ça).
Ils nous apportent tellement qu’ils nous marquent à jamais et on accepte jamais vraiment qu’on les verra partir un jour ou l’autre. J’ai aussi une chienne près de laquelle Daisy, rebaptisée Minette sur la fin, aimait dormir.
Je crois que tous mes animaux ne vivent pas si mal que ça cette absence. Ils n’ont pas le même sens de la famille ou de l’amitié que nous alors c’est compréhensible.