Laila
Le Jeudi 08 Septembre 2011 à 11:20 - édité Le Jeudi 08 Septembre 2011 à 11:22
Famille d'accueil, c'est quoi ?
Voici une présentation générale sur le statut d’une famille d’accueil :
Une famille d’accueil, ça consiste en quoi ?
Faire famille d’accueil pour lévrier(s) c’est : donner la chance à un chien de connaitre une vie meilleure, d’apprendre les rudiments de la vie “civilisée” qu’ils n’ont jamais connu. C’est un acte bénévole (aucune rémunération n’est accordée)
Ce que l’on attend d’une famille d’accueil (FA) :
Une famille d’accueil doit aimer, protéger, éduquer et soigner le chien qu’elle héberge.
Etre FA pour galgos n’est pas compliqué, ce sont des chiens naturellement civilisés : bien qu’il aient toujours connu la violence, l’indiférence, la vie en extérieur et le manque de confort. Ils s’adaptent très vite à la vie en maison ou en appartement, ne tirent presque pas en laisse, ils sont doux, calmes, délicats, etc…
Les conditions pour être FA :
Pour être Famille d’accueil il faut : avoir un peu de temps, de la patience.
Peu importe que l’on vive en maison (si le jardin de celle-ci est parfaitement cloturé) ou en appartement, les associations donnent à la FA, le chien correspondant à ses conditions (mâle ou femelle, ok chats, etc…).
En cas de demande d’adoption : La famille d’accueil est prioritaire si elle souhaite adopter sont petit protégé, sinon, elle doit se rendre disponible pour recevoir de potentiels adoptants à son domicile.
Les fraits à la charge de la famille : L’aimentation (croquettes, etc) est à la charge de la famille, ainsi que le confort du chien (coussins, jouets, friandises)
Les fraits à la charge de l’association : Les fraits vétérinaires sont pris en compte par l’association : vaccins, stérilisation, traitements médicamenteux, etc…
EN BREF :
On peut faire famille d’accueil si l’on a un peu de temps et que l’on aime les animaux.
ça dépend ce que vous voulez acheter comme croquettes, ça dépend de la taille du chien. Les lévriers ne sont pas de gros mangeurs, par exemple, un sac de croquettes de la marque Orijen de 13,5kg à 66 euros, ça peut faire 2 mois pour 1 lévrier de taille moyenne : 60 cm et de poids moyen : 19 kg…
Joo
Le Jeudi 01 Décembre 2011 à 12:50 - édité Le Jeudi 01 Décembre 2011 à 12:54
“Il était une fois »…Combien de contes et de romans commencent par ces quatre petits mots là ?
Un appel de Lévriers sans frontières sur Actu animaux avait suscité ma curiosité en Novembre dernier. J’étais alors loin, si loin d’imaginer le sort réservé aux Galgos d’Espagne. De sites en sites, de photos en vidéos, reportages et articles m’ont fait découvrir toutes les atrocités que les Galgueros font subir à cette pauvre race. Au nom des coutumes…Foutues coutumes ancestrales.
Chaque image, toutes plus insoutenables les unes que les autres inondaient mes yeux de larmes.
Que faire quand on est si indignée derrière l’écran d’un ordinateur ? Juste continuer de cliquer ? Non, Ce n’est pas assez.
Tant pis pour les jolies petites robes en solde, il y a plus urgent. Et puis la table basse du salon tiendra bien encore jusqu’à l’année prochaine.
J’ai alors adopté une petite GALGA en Décembre. Elle est si douce, si affectueuse et ses petits yeux en amande me font complètement craquer elle est tellement adorable qu’une autre a suivi quelques mois plus tard, toute abîmée elle aussi mais toute autant en demande d’amour et de gentillesse.
Ca en fait au moins deux de sorties de là-bas mais il y en a tant d’autres. Je ne pourrai décemment pas en adopter d’autres. Personne ne peut adopter à l’infini.
Environ 450 GALGOSà la fin de chaque saison de chasse remplissent le refuge de SCOOBYMEDINA. Rien que pour ce refuge là, c’est enorme.
La peau couverte d’escarres, mutilés, à demi brûlés, les pattes cassées, la truffe arrachée et tout ce que l’on peut imaginer… Tous ne survivent pas, trop affamés, trop soumis, trop torturés… La loi du plus fort règne en maître dans la promiscuité de ce refuge en si piteux état. Les moyens manquent terriblement. En hiver bon nombre de chiens meurent des conséquences du froid ou sous les crocs des plus puissants et, crise économique oblige, plus aucune subvention n’est distribuée.
B….. de M…. ! Que je suis révoltée devant cette incommensurable dose de bêtise humaine. Comme si la terre ne portait pas encore assez de malheurs aux quatre coins du monde, humains, écologiques, économiques… et savoir qu’aucune supplication ni même conjuration ne fera cesser ce stupide acharnement sur ces animaux, puisque le pouvoir en place cautionne ce massacre, me dégoûte.
Il ne reste que le bénévolat pour tenter d’aider à soulager un tant soit peu cette cause. Quelques coups de téléphone échangés avec ODILE, présidente d’LSF, quelques rencontres et me voilà incorporée dans l’équipe des bénévoles au sein d’LSF.
J’applaudis le courage de cette femme et j’admire sa ténacité. Son indignation nourrit sa force. Sa colère alimente son énergie. La volonté et la résolution de sortir le plus possible de chiens de cet enfer sont devenues son sacerdoce.
LSF est désormais parmi les plus importantes associations de sauvetage de chiens en France. Près d’une cinquantaine de GALGOS par trimestre sont adoptés.
La contribution de chacune d’entre nous, comme elle le peut porte ses fruits. Nous ne sommes qu’une petite quinzaine, il faudrait que nous soyons plus, beaucoup plus. Oh, ça ne prend pas tant de temps que ça, quelques heures par-ci, par là. (…)
Il faut que le camion de SCOOBY, après nous avoir déposé les chiens à adopter, reparte plein en ESPAGNE à chaque fois.c’est notre défi. (…) Chaque animal qui monte dans le camion de l’espoir et sort de ce refuge en perdition est un animal sauvé. Etre famille d’accueil, pouvoir garder un chien quelques semaines chez soi en attendant son adoption définitive dans sa famille, lui consacrer un mètre carré pour son panier, lui offrir quelques croquettes. Est-ce irréalisable ? Non. Absolument pas. Beaucoup d’entre vous le peuvent mais ne s’impliquent pas. Pourquoi ? Peur de quoi ? Le regarder dormir, enfin repu et paisible après tous les sévices qu’il a endurés. Ce n’est pourtant que du bonheur. Le respecter, gagner sa confiance, le caresser …
Nous sommes conscients que cette bataille est titanesque .
Alors, à grands coups de gueule, à force de se faire connaître, à force de reveiller les consciences , à force de publier des reportages , à force de signer des pétitions… A force d’agir, nous caressons l’espoir d’arriver un jour, à coups de lois, à un épilogue joyeux. Nous rêvons de ce jour là où nous pourrons clore enfin ce sale bouquin. Mais ce n’est pas demain la veille.
Venez nous rejoindre, s’il vous plaît. Chacun peut apporter une petite pierre à cet édifice. Aussi petite soit-elle.