Des associations népalaises et internationales se mobilisent pour stopper le massacre d’animaux de Gadhimai

Tout en saluant les efforts des ONG pour mettre fin au massacre, la Fondation 30 Millions d’Amis s’inquiète de la poursuite des sacrifices cette année à l’occasion de la fête de Gadhimai. Cette dernière est célébrée tous les 5 ans en l’honneur de Gadhimai, déesse de la puissance dans la tradition hindoue. Jusqu’en 2014, des centaines de milliers d’animaux étaient tués dans l’espoir que ces offrandes assurent prospérité et bonheur aux croyants.

Des rats, des bovins, des ovins, mais aussi des pigeons, des porcs ou encore des chèvres sont ainsi victimes d’atrocités au temple consacré à cette divinité, situé dans le district de Bara au Népal. De nombreux Indiens y prennent part pour contourner l’interdiction de cette pratique dans leurs Etats d’origine. Les enfants assistent même aux mises à mort, ce qui les « désensibilise vis-à-vis de la cruauté envers les animaux », déplore Wendy Higgins, porte-parole de l’ONG Humane Society International.

Cette année, malgré l’interdiction officielle prononcée par le Gadhimai Temple Trust en 2015, les associations locales et internationales s’attendent à ce que des massacres soient perpétrés les 3 et 4 décembre prochains. Les organisations et les autorités se battent actuellement pour empêcher l’acheminement des bêtes vers le district notamment depuis l’Inde, dont la Cour suprême avait émis une ordonnance rendant illégal le transport d’animaux par la frontière. Tout est mis en œuvre pour sensibiliser les populations et sauver un maximum de vies.

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